Journal des Mines (1808, volume 24)
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strii UN NOUVEAU GENRE
DE LIQUftACTION 1(3-N'Er.
éprouvé de dévitrification , malgré le long refroidissement (i), et je puis Même assurer que, dans tous mes essais ,j /n'ai aperçu aucune chose qui pût faire attribuer la formation de mes produits à l'acte de la dévitrification. Je crois seulement devoir les rudiments de la cristallisation qui se montrent dans la pâte des
'huait à de l'eau chargée de soude mnriatée.
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no' 6 et 38, soit à la prolongation de l'état de fluidité ignée après la liquéfaction produite, soit au lent décroistement de- la chaleur. Ainsi , quoique les produits de cette série ne Soient pas-aussi nombreux que je l'eusse désiré ;
quoique deux seulement, les n. 6 et 17 nous offrent la liquéfaction parfaite du porphyre en masse ; quoique aucun de ces produits ne soit le résultat de la compression , mais seulement celui d'une fermeture exacte au milieu de substances infusibles et dans de doubles Creusets , leurs caractères me paraissent assez prononcés
pour démontrer ce nouveau genre de liqué-
faction. J'ajouterai encore que je ne suis ni du sentiment de polomieu , qui présumait que le soufre pouvait être un des agens de ce genre de liqué-
faction , ni de celui de Breislac (2) qui l'ami,
(I) il ne faut pas s'étonner si je n'ai pas obtenu de dévitrification dans nies produits la nature et la quantité des
substances qui entrent dans la composition des verres et leur diMrente pesanteur spécifique , influent tellement sur la facilité de la dévitrification et sur le tems qu'elle met à. s'opérer , qu'il est tout naturel de ranger mes vitrifications au nombre de celles qui ne fournissent que tr.s-difficilement çes résultats. (2,) Voyage plzysique clans la Campanie, vol. i, p. 292.
Mes expériences me donnent lieu de croire que
le calorique, sans aucun aide, peut produire la liquéfaction ignée qu'ont éprouvé mes produits et les laves lithoïdes ; et on serait , je crois , plus fondé à considérer l'acide intiriatique , ainsi que certaines substances combinées avec les matières, comme les agens qui, par leur décomposition, produisent la chaleur qui attaque la matière dans les profonds laboratoires des volcans (i). La seconde série se compose des n". 1 , 8, 9, i4, 25, 26, 37. On y remarque que tonte la partie en poudre s'est liquéfiée et reconsolidée a l'état de certaine lave appelée _porcelanite , à cause de leur aspectqui annonce mi commencernent de vitrification. Pour lès rnorceânx de
porphyre-, ils ont été assez ramollis vers les
surfaces pour faire corps avec la poudre liquéfiée; mais ils ne l'ont pas .été assez dans l'intérieur pour que la masse s'affaissât et pût couler: j'en excepte cependant le.,no. 26, dont le morceau s'est entièrement liquéfié et reconsofidé 'en une pâte qui, comme je viens de l'expliquer, est intermédiaire entre l'état pierreux et l'état vitreux, et qui se ' rapproche d'autant
plus de ce dernier état, que la matière offre
moins d'épaisseur. Cette série, qui ne présente que des constitutions intermédiaires prises dans le passage de (i) On pourrait même indiquer parmi ces agens de la chaleur les métaux nouvellement découverts dans la soude et la. potasse , ainsi que me l'a observé M. Berthollet.