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Journal des Mines (1808, volume 24)

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SUR UN NOUVEAU. GENRE

'chaux carbonatée par la compression a fait servir ses expériences au soutien du système de Hutton , en s'attachant à des suppositions qui , d'après ses combinaisons et ses calculs

pourraient peut-être se trouver dans l'ordre possible. Je ne discuterai pas ici sur la justesse de l'application de ses procédés à l'explication de plusieurs opérations de la. nature ; mais je m'étonne que ce savant , en étendant fort au loin les conséquences de ses résultats , n'ait pas commencé par nous instruire s'il croyait les devoir à une liqueaction ignée de la craie, ou s'il les regardait comme le produit de la dévitrification et dans ce doute, si l'on juge de son opinion d'après son Mémoire sur la fi tsion des whinstones et des laves, imprimé dans les Transactions de la Société royale d'Edimboarg , année 1793, on est fondé à croire qu'il attribuait ces produits à la dévitrification.

Quant à moi, je pense, au contraire, que l'opé-

ration qui a conduit la craie pulvérisée à la contexture du marbre salin , dans les appareils de M. Hall ,. est une liquéfaction - pareille à -celle que pindique (1) .cette substance n'a point passé par l'état vitreux pour se dévitrifier ensuite et devenir marbre ; et si M. Hall n'a point reconnu l'opération qui avait lieu dans ses expériences , c'est que,

(i) Le grain salin, ou , pour mieux dire cristallisé qui 'distingue quelques-uns des produits de M:Hall , est dû à l'opération décrite ci-dessus ,conclusion 9, et se retrouve dans

mes produits , rt. 6 et 58.

DELI'QUFACTION IGNJE.

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fortement pénétré de l'idée que les laves lithoïdes avaient passé par l'état vitreux , et que toute pierre soumise à l'action du feu ne pouvait revenir à l'état pierreux que par une reconstitution nouvelle ou la dévitrification ,' il s'est trouvé satisfait par des résultats con,. formes à ses idées , et n'a pas imaginé que. ces resultats étant tels qu'il les cherchait, il

-

.

dût les attribuer à d'autres principes qu'à ceux qu'il avait conçus. Ainsi, en rendant hommage aux grandes lu-

mières de M. Hall, et en admirant ces pré-

cieux produits ; je dois dire que la liquéfaction ignée dont je viens de déduire les principes, et

, ne lmi était point connue, puisqu'il existe cette différence

qui lui a fourni ces résultats

'entre nous, qu'il pense que la matière a été,' complètement fondue pour revenir à l'état pierreux, et que j'annonce, au contraire, que dans

la liquéfaction les substances sont seulement

ramollies par l'interposition du calorique sans qu'il en résulte changement d'état. Les n. 6 et 14 sont , je crois, des preuves évi-

dentes de ce que j'avance. Je finis par observer, que si la nature de mes produits restreint l'application de cette liqué-

faction ignée à la théorie des volcans ,

cependant trouvé dans les premiers essais quelques raisons pour " espérer, qu'en perfectionnant les appareils de compression, et modifiant

de diverses manières cette nouvelle liquéfaction. , elle ne serait point inutile à la solution de quelques-uns des grands problèmes de la géologie.

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