Journal des Mines (1808, volume 24)
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DES ENVIRONS DE TILARBACII.
MINES DE PLOMB, CUIVRE ET ARGENT
été entamées à différentes époques sur des
filons de directions et d'inclinaisons diverses. Je les parcourerai successivement, en suivant de l'Est au Sud et à l'Ouest , le cercle sur la circonférence duquel elles sont distribuées. Mine de En s'avançant de cinq kilomètres au Sud-Est Kirschwald de Trarbach , vers le haut d'un petit vallon dont les eaux se versent à peu de distance au N. N., E. dans le ruisseau d' Enkirch , on trouve un filon qui penche vers le Nord et court sur 9 heures en faisant un angle très-aigu avec les couches ardoisées de la montagne. Sa puissauce a variée, dit-on, depuis omt-,15 jusqu'à
- elle est aujourd'hui à l'avancement des
ouvrages de o'n',3' environ. Ce filon est composé de quartz blanc renfermant du plomb sulfuré grenu mélangé de zinç sulfuré brunâtre et de cuivre pyriteux. Il est le seul parmi tous les gîtes de minerai de Trarbach qui soit maintenant le sujet d'une exploitation de recherche. -
suis descendu dans les travaux par un
puits vertical -dé i4 mt. environ de profondeur
qui sert à l'extraction d minerai. A quelques mètres du-fond de ce puits , on joint le filon que l'on a suivi par une galerie d'allongement qui s'enfonce de 90 à 94 mètres dans la montagne. Toute la partie du gîte qui lui est. supérieure a été exploitée jusqu'au jour ;,la partie inférieure est intacte, mais elle se trouve, ainsi 'que la galerie, au-dessous du niveau du vallon. Quelques mineurs sont placés vers le faite de ,
la galerie sur d'anciens piliers : là j'ai vu le gîte qui est assez puissant ( 2 ait. ) mais peu
riche. A l'extrémité de la galerie d'allongement,
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OÙ maintenant on le poursuit, il ne présente,
sur sa faible épaisseur, que du quartz clair-
semé de veinules de minerai. Sous le coteau opposé de l'étroit vallon de Kirscheald j et vis-à-vis de ces premiers travaux , s'enfoncent au niveau du ruisseau, d'autres ouvrages excavés sur le prolongement du même filon. Ces ouvrages, poussés jusqu'à un. avancement de 5o int, et qui sont assez considérables, ont dévoilé le gîte pauvre et puissant de 1mt.,4 à imt-,6 , ainsi qu'un rameau intersec-
teur. Leur rencontre doit avoir lieu à 23 mt. environ , au-delà du point le plus avancé dans le premier système de travaux précédemment décrit.
L'exploitation ayant lieu maintenant audessous du niveau du vallon , les eaux inté-
rieures sont rassemblées au fond de deux puits d'où elles sont 'élevées par des pompes ; elles tombent alors dans un canal en planches, elles se réunissent avec ,les cau-it.- du ruisseau nommé Ettersenfenbach , qui entrent à la proportion des trois quarts dans ce nouveau courant. Les eaux extraites de la mine ne fbrment
que le quart restant. Ce' canal les conduit et les verse dans les augets d'une- roue située à
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cent pas plus bas en suivant le vallon. Le mouvement de la roue se communique à une 'suite de tirans horizontaux et remonte, pour ainsi dire , au point d'où il était parti , en faisant
jouer le piston des pompes d'épuisement. Ce cercle de mouvemen.s où la cause est à son tour
tirée en partie de l'effet, comme l'effet avait
été primitivement produit par la cause, est une ingénieuse idée. On pourrait dire qu'une telle
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