Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1808, volume 24)

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MINES Dt PLOMB , e GIVRE ET ARGENT

D ES ENVIRONS DE TRARBACII;

disposition a été prescrite par la nécessité. Pendant certains tems de l'année , les ruisseaux voisins de la mine de Kirsch,vvald , comme la

que j'ai vu pratiquer aussi en d'autres endroits, est moins bonne qu'un lavage du sable par portions séparées et beaucoup moins considérables. Dans ce dernier cas, la manuvre est plus facile , les faces offertes au courant sont plus multipliées, et l'épuration est plus complète. Le schlich est composé de particules de ga-

plupart des ruisseaux de ces petits vallons, réduits par la chaleur à des eaux peu abondantes , seraient, si on les employaient seuls,

insuffisans comme moteurs.

Mais cette machine si bien conçue est fort mal exécutée. Le canal ouvert à l'évaporation brûlante du fond de ces vallons, est composé de planches disjointes qui laissent filtrer et per-

dre des eaux si précieuses. Les renvois du mouvement absorbent une partie des effets qu'il eût pu produire, et diminuent la quantité d'eau élevée dans un terns donné , sorte que la puissance du moteur se trouve considérablement affaiblie. La roue hydraulique seule m'a semblé légère et artistement

construite ; encore tombera- t - elle bientôt de vétusté. Tous ces inconvéniens , joints à celui de l'évaporation qui produit au milieu de l'été une perte qu'on -ne saurait compenser par les eaux tirées de la mine, obligent souvent à laisser chomer le bocard à trois pilons placé près de la roue et mis en mouvement par elle.

Une partie. des eaux est détournée près de l'origine, de leur cours, pour être consacrée au lavage du minerai. Cette opération. s'exécute dans une caisse allemande et sur deux tables jumelles. Dans la première on lave le sable nouveau sur celui qui est déjà préparé, jusqu'à ce que-le morceau de schlich s'élève près des bords. Cette méthode,

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lène et de cuivre pyriteux auxquelles restent unis beaucoup de débris de blende. On en prépare annuellement 200 quint. qui sont transportés à la fonderie d' Allenbach (Sarre) à 4 ou 5 lieues de là (1). Cette faible exploitation occupe aujourd'hui 7 mineurs, 2 casseurs et 8 laveuses. L'exploitant en recherche a l'intention de percer une galerie d'écoulement oblique au. (I) Cette fonderie, qu'on pourrait appeler centrale, a été établie dans un pays riche en bois , par un homme très-industrieux, feu M. Sauermilch. Elle consiste en un fourneau à manche haut de 4 pieds , large de n pieds et profond de ni pouces ; en un fourneau de ressuage en briques ; un fourneau du raffinage du cuivre (câlin ) , et un 4e. de coupellation. Dans le moment actuel on y traite seulement le scblich de plomb de Berncastel ( Sarre) , et celui de Kirschwald. Les procédés suivis n'ont rien de particulier. Il y a peu d'années que cet intéressant établissement était si économiquement régi, qu'on y pouvait fondre avec bénéfice des minerais de la rive droite du Rhin. Le cuivre pur se vendait à Dilling (Moselle ), où on le lamine pour le doublage des vaisseaux.; et à Oberstein ( Sarre ), pour la fabrication du tombac servant à la monture des tabatières d'agate et autres ouvrages. Le plomb s'affine non pas dans l'intention prin-

cipale d'en retirer l'argent qui y est très-peu abondant

ruais pour le purger du cuivre et de l'arsenic qui le rendent aigre. ( 7, d'once, une once au g'. )