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Journal des Mines (1808, volume 24)

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ivuNrs DE PLOMB

CUIVRE ET ARGENT

DES ENVIRONS DE TRARBACII.

filon, dont l'ouverture serait à quelques mètres plus bas que la roue hydraulique. Cette galerie aurait à peu près 36o mètres de longueur ; elle assécherait la mine sur une hauteur verticale de 24 mètres ; c'est donc dans cette hauteur que résiderait tout l'espoir d'une future exploitation. Projesd'aJe ne m'arrêterai pas à détailler ici les vices rnélioration pour la mi_ que j'ai remarqués tant dans les dispositions ne de Kir- intérieures qu'extérieures des travaux. Les reschwald. mèdes que je pourrais proposer à ce sujet ne seraient que momentanés ou même inutiles ; on ne peut astreindre, en effet, un simple exploitant en recherche à de longs et dispendieux travaux : sa jouissance n'est que précaire, et ses projets sont renfermés dans le cercle étroit d'une année. Je veux donc considérer la mine de Kirschwald, ainsi que je le ferai pour toutes les autres mines de Trarbach , comme étant concédée par des titres , qui assurent à leurs

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s'en écouleront, soigneusement rassemblées sur son sol, formeront un ruisseau permanent qui fera mouvoir le bocard et arrosera les tables de

lavage, établissement qu'il faudra pour lors transporter au-dessous de l'issue de cette galerie. Si le filon qui est bien réglé se soutient, comme il est probable, à cette profondeur, son exploitation sera assurée avec bénéfice pour plusieurs années, pendant lesquelles on entreprendra successivement la réparation des autres mines ; mais cet ouvrage.est l'un des premiers que l'on doive exécuter, parce qu'il est un de ceux qui promettent les plus prochains bénéfices.

Voilà pour l'amélioration de l'exploitation ; c'est la principale et la plus importante. La meilleure construction des bocards et une méthode de lavage mieux entendue, accroîtraient encore les avantages que cette mine est susceptible d'offrir. Mitie de A un demi-kilomètre à rOuestde lamine de Kampsteirt. d'un plateau, Kirsch,vvald, sur la surface nue et vers le bord de la route de Trtzrbach à Sinzmern , on voit quelques morceaux de débris ,bleuâtres , amassés autour de légères dépressions de terrain. C'est ainsi que s'annonce l'ancienne mine de Kampstein. Les ouvrages dont la trace subsiste encore, sont deux puits et une galerie situés à quelques dixaines de mètres plus bas. Les puits sont entièrement comblés , la galerie est impénétrable, et les déblais ardoisés offrent à peine quelques indices de galène épars dans du quartz blanc. Le filon sur lequel ces travaux avaient été entrepris , court vers cinq heures et s'incline '

possesseurs dans l'étendue d'un long avenir, l'espoir de recueillir ses produits. D'abord je ne célerai pas que le filon de Kirschwald semble n'avoir jamais été trèsriche, ni par conséquent d'une exploitation bien considérable : j'en ai pour preuves le peu d'étendue des vieux ouvrages et le peu de volume des anciens déblais. Cependant le gîte est

intéressant et mérite d'être suivi. La galerie d'écoulement projetée, asséchera la mine sur mie hauteur de 24 à 3o mètres : elle est absolument nécessaire, puisque le minerai se trouve épuisé au niveau actuel des ouvrages. Son percement ayant lieu à travers les bancs feuilletés du schiste, sera peu dispendieux. Les eaux qui

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