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MINES DE 'PEOME , CUIVRE ET ARGENT

DES ENVIRONS DE TRARBACII.

ronflant , et qui enveloppe., sépare par rognons, comme s'il était d'une formation contemporaine, le quartz de la gangue.

méritait, lors de la reprise générale des mines de Trarback , une attention particulière et des tentatives suivies. A quelque distance plus bas que ces travaux, sur le bord opposé du ruisseau , est la trace

Les travaux consistent en une courte galerie d'écoulement percée perpendiculairement

au gîte, un peu au-dessus du niveau du ruisseau, et en une excavation supérieure ou tranchée à ciel ouvert, percée sur l'affleurement même du filon, dans le sens de sa n'arche ,

et jusqu'à 15 mètres seulement de profondeur. Les eaux, dans cette mine, n'ont jamais été abondantes ,.ni les travaux considérables: Il y a 40 ans environs que MM. Boecking de Trarhack ont fait en ce lieu de premières recherches : quoique- le filon s'annonçât d'une manière avantageuse, que sa gangue fat chargée de parties métalliques , jamais. on n'a poursuivi ces recherches comme elles auraient dû l'être. . La raison principale de cet abandon prématuré , est , ce me semble , que l'affleurement du gîte se trouve peu élevé au-dessus du niveau du vallon ( 8 à io mèt. ) ; d'où il suit que l'exploitation de cette mine exigerait presque -dés son origine, l'établissement de moyens artificiels d'épuisement. Or comme on ne pour_. t

rait se procurer les eaux motrices en cet en-

droit, où le ruisseau, pendant la moitié de l'an-

née, ne charrie qu'un mince filet d'eau il faudrait nécessairement avoir recours pour cet objet aux machines à vapeur. 'En terminant ce qui a rapport à cette mine, seulement révélée par ces faibles travaux, je dois remarquer qu'elle m'a semblé plus riche en minerai que celle de Kirschvyald , et qu'elle

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d'une ancienne recherche ouverte il y a 18 ans par un particulier de Beiizen , et poussée jusqu'à 7 ou 8 mètres de profondeur sur un

gîte de plomb qui traverse le vallon.. Je cite ce fait, qui est par lui-même de peu d'importance, pour faire entrevoir de combien de rameaux et de veines métalliques ce terrain schisteux est entrecoupé. J'ai suivi l'étroit vallon du Cleinch , dont le cours tortueux se dirige vers l'O. N. O. , entre des coteaux rapides ombragés par les bois. Souvent sous l'épaisseur du feuillage , on aperçoit comme de noires cavernes, les excavations des ardoisières ; ce Sont de longues et larges cham-

bres, très-variées dans leurs dimensions, qui dévoilent parfaitement la disposition des couches du terrain. A côté de l'entrée de celles qui sont maintenant exploitées, ou voit une mauvaise baraque construite d'un amas de schistes qui sert de loge aux ouvriers employés à tailler l'ardoise. A 3 kilomères de la mine de Kupferloecher, on rencontre le village de Kautenbach , situé à la jonction du ruisseau de ce nom et du Cleincherbach. C'est derrière ce village, à côté de la papeterie qui appartient à MM. Boecking , qu'était .

la mine dite de Kautenbach , la plus riche, dit-on, de toutes celles de ce pays.

,Mine de