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Mine de Leluenbrunneu.

MINES DE PLOMB, CITEÇfRE ET ARGENT

DES ENVIRONS DE TRARBACIr;

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k principal et. le plus industrieux des extracteurs , a singulièrement contribué à cette cessation de travaux. La belle régularité du gîte, son existence reconnue sur une très-grande hauteur , son heureuse position sous le rapport de l'écouletnent des eaux , rendent peu dispendieuse la reprise de la mine dont il s'agit ici, comparativement du moins à celle des autres mines. Il faudra déblayer le puits supérieur ; pour suivre son approfondissement, réparer les galeries., particulièrement celle du milieu , et s'enfoncer dans les parties du filon qui sont

mens filtre une eau abondante s'écoulant de la galerie, et fortement rougie par l'oxyde de fer qu'elle dépose sur le fond de son. canal. Cette source, qni a donné son nom à la mine , ne conserve plus cette chaleur que l'on sait se développer ordinairement dans la décomposition du sulfure de fer, soit que le volume d'eau trop considérable l'ait éteinte , soit que. dans la longueur du trajet elle se soit évaporée. La mine de Lehrenhrunneu effleurée seulement par ces travaux, pourrait s'améliorer dans la profondeur : située sur la hauteur des bords

vierges encore. A un kilomètre, au Nord du puits supé-

mens naturels. Il faudrait relever l'entrée de

rieur d'Ofén , sur le penchant des prés qui

descendent vers le ruisseau de Kautenbach, est" la mine de Lehrenbrunneu : là on avait autrefois entrepris' une galerie destinée à joindre le gîte d'Ofen , à travers les couches de la mon-, tagne , et qui suivait un filon dont la marche guidait dans le percement : çe filon se dirige à 3 heures ; il penche de 3o0. vers le Nord , et

présente sur une puissance d'un urètre, gangue de quartz souvent brouillée de sciste , qui renferme beaucoup de fer sulfuré avec un peu de cuivre pyriteux , mais sans trace de galène. A la galerie prolongée , dit-on , jusqu'à plus de 3oo mèt., aboutissait un puits intérieur de 9 mèt. environ de profondeur. L'entrée de

ces travaux est maintenant comblée par les ébouletnens. Leur abandon, qui remonte à 20 ans-, eSttlii en partie à 'la pauvreté du gîte,

composé-presque uniquement, ainsi que je l'ai dit , de pyrite martiale. De dessous ces éboule-

d'un vallon profond , elle présente un beau

champ d'exploitation par les moyens d'écoule-

sa galerie , en percer une seconde à un niveau inférieur, et reconnaître la partie intermédiaire par des puits qui serviraient à la fois à découvrir le gîte et à l'airage ,des travaux. Aux environs de cette mine les schistes se dirigent sur 7 heures. De l'autre côté du vallon de Kaivtertbach , à Mine d'All'O. de Lehrenbrunneu, est la mine d'Almo- mosenrecht. senrecht , percée sur un filon qui court à 2. heures et penche de 3d. vers les points septentrionaux de la boussole. Sa puissance s'élevait à 2 mètres ; sa gangue était siliceuse et contenait de l'argile , qui en se gonflant par l'humidité, faisait rompre les cadres du puits. Le minerai était de cuivre et d'argent , probablement à l'état de cuivre gris ; mais je n'ai vu sur la halde que des morceaux très -pauvres teints en vert par une poussière superficielle de. cuivre carbonaté. Les travaux consistaient en un puits G 3 descen-