Journal des Mines (1808, volume 24)
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EAUX THERMALES
Les plus marquantes de toutes ces sources, celles par conséquent sur lesquelles nous nous arrêterons plus particulièrement, sont : la fontaine chaude ; la source des fossés ; 3°. les sources des Baignots ; 4°. les sources adouriennes. Les différences qu'on observe dans la température , -viennent moins de leur éloignement du foyer calorifique , que de leur mélange avec les eaux froides qu'elles rencon-
DE' DAX.
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thernzalis), qui y croit avec une
Lorsque nous disons que les sources d'eaux thermales sont circonscrites dans un espace de quelques centaines de mètres carrés , on ima-
abondance peu commune. Cette fontaine est située dans l'intérieur de la ville -; et à cent pas de la rivière où elle va se dégorger par un aqueduc fait exprès. L'eau est retenue clans un bassin de forme irrégulière ( à peu près carré ) , de treize cent seize mètres carrés environ. On le remplit et vide à.volonté; et l'intérieur, dont le pourtour est cimenté, est construit de manière à pouvoir approcherd'assez près de l'oeil de la source. Cet ceit forme un cerne renversé, à ouverture très-large, où il y a toujours de huit à neuf mètres d'eau plus ni moins (1).
il est vrai , mais qui ne doivent pas être comprises sous la dénomination générale d'eaux thermales tarbelliennes.
Cette eau est -constamment limpide, à moins que .quelque crue extraordinaire des eaux ne vienne la troubler par leur mélange. Son abondance est la même dans les plus grandes sécheresses, comme après les pluies les plus long-
trent à la surface de la terre.
gine bien, sans doute, que nous n'entendons pas y comprendre celles de Préchac , Saubusse et Tercis , qui en sont peu distantes ,
De la .frntaine chaude. La fontaine chaude , connue, dans le 13e. siècle, sous le nom de fontaine de la Néhe fixe l'esprit de l'observateur d'une manière plus particulière que les autres, soit par l'abondance de l'eau qu'elle fournit (i) , soit par sa grande chaleur (2) , soit enfin par une plante (i) Trente-huit pieds cubes par minute. (2) Elle varie de 49 à 55 degrés ( échelle de Réaumur ) suivant les distances de l'oeil de la source. En l'an 5 nous
(tremeliz
trouvames Go degrés; mais des nouvelles observations nous ont prouvé qu'il devait y avoir un vice de graduatlon dans le thermomètre dont nous fîmes usage à cette époque. (1) On avait cru pendant long-tèms, et beaucoup de personnes croient encore , qu'on ne petit trouver le fond de cette fontaine ; mais M. de Secondat se convainquit , dans son tems , que cette profondeur n'excédait pas vingt-cinq pieds. ( voyez les détails de cette opération dans un petit traité qui a pour titre : Essai de physique , etc. eet. .) Nous nous sommes convaincus depuis, que cette profondeur n'avait pas varié, malgré les débris qu'on y jette , et dont il est impossible de la débarrasser entièrement d'abord, mais cependant que le courant doit entraîner.
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