Journal des Mines (1808, volume 24)
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MAUX THERMALES
tems continuées. On là voit sonrdre par nue infinité, d'endroits , et mener avec elle une' quantité plus ou moins grande de gaz aqueux. Les bulles de gaz qui crevent à la surface de l'eau , jointes aux vapeurs épaisses et Conti-.
nuelles qui s'en élèvent particulièrement le matin et le soir, sur- toit par un teins froid'
et humide , donnent à ce bassin l'aspect d'une vaste chaudière d'eau en ébulition. Ces vapeurs sont si abondantes , qu'elles forment , dans quelques circonstances , un brouillard. trèsépais, qui se répand dans toutes les rues environnantes. Cette eau n'a aucun mauvais goût, ni aucune saveur marquée. Elle exhale une odeur faible et difficile à comparer: Cette odeur se dissipe insensiblement à mesure que l'eau se refroidit. Néanmoins elle n'est pas agréable à boire ce qui peut venir de ce qu'elle ne contient pas la: quantité d'air qui doit nécessairement être combiné avec l'eau, pour qu'elle ait les qualités de la bonne eau potable. Le savon ne s'y dissout que très-imparfaitement. Les boulangers s'en servent pour la fabrication du pain , et les autres particuliers Peruploient à tous les usages domestiques. Les savonneuses y blanchissent le linge, prétendant trouver , dans sa chaleur , une trèsgrande facilité pour le décrasser ; et leur ,o pinion n'est pas absolument dénuée de fondement , puisque le calorique est le dissolvant par excellence mais aussi elles consomment,
DE DAX.
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en pure perte, une très - grande quantité de
savon Aux approches .du bassin, il parait se développer une odeur légèrement hépatique, qu'on soupçonne provenir de l'eau thermale. Cependant les réactifs, capables d'y déceler le gaz
hydrogène sulfuré, n'en ont point annoncé l'existence. C'est pourquoi on doit nécessairement en chercher la cause dans la décomposi-
tion de la plante dont nous avons parlé, et dans la combinaison des vapeurs de l'eau avec celle des matières animales que les bouchers ont coutume de jeter dans un petit bassin qui est contigu au grand, et dans lesquels on lave les intestins des animaux. Cette eau ne dépose aucun sédiment particulier, ni dans son. trajet , ni sur les parois intérieures du bassin. Dans la rigole qui sert de déversoir', on trouve
non-seulement lé Tremella -Mérmatis mais encore le Coeerva treezellade (variété Gainma, de Rath ) , et la végétation de ses bords y est très-vigoureuse ; c'est à un point tel , que le fizcies des plantes en est presque changé,
tant elles sont luxariantes. Enfin, avant de terminer ce que n.ous avions à dire de cette fontaine, nous ferons remarquer que l'on a fait, depuis très-peu de -Lems, construire , dans une maison attenante, des bains de propreté ,-.où l'on peut aller se bai-
gner à toutes les heures du jour.
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