Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1808, volume 24)

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SUR LA Gr'OLOGIr

qu'ils avaient d'abord négligée. Aussi, pendant que la victoire réunissait à notre territoire des contrées riches en minéraux, d'habiles observateurs prouvaient, par une foule de découvertes , que le sol de l'ancienne France recelait une multitude de substances d'ont on n'y avait pas soupçonné l'existence. Uté-des Quelques.:nombreuses qu'aient. été'[ ces dédescriptions géolo- couvertes , nous pouvons nous flatter qu'il en p,iques. reste encore beaucoup à fair; on sait que les descriptions géologiques qui donnent le détail des diverses masses de terrains , sont d'un très-grand secours pour les recherches de ce genre: Sous ce rapport, le Nord de la France actuelle est peut-être une_ des parties de l'Europe qu'on connaisse le ons, ce qui me fait hasarder la publication de.Çet Essai, dans l'espérance qu'il pourra engager des personnes plus Celle-ci instruites à parcourir des provinces dignes d'exn'est qu'un citer la curiosité des minéralogistes. Je verrai essai. avec plaisir relever les erreurs que j'ai pu com-; mettre, et ajouter de nouvelles observations

une description que je suis loin de regarder

comme complète. Je regrette principalemen L de

ne pouvoir traiter des nombreux fossiles "que recèlent une partie des couches minérales.de ce pays : les résultats géologiques qu'un savant célèbre a su tirer dans ces derniers teins , de ses immenses connaissances en zoologie prouvent qu'actuellement aucune branche de i'bistoire naturelle ne. peut marcher seule, et qne l'étude du globe terrestre, entre autre , ales plus grands rapports avec celle des -êtres orga,-

DU NORD Dr /A rit.ANCE. 125 .Au reste , mon but n'est que de donner une idée des différens terrains qui constituent les parties septentrionales de la France, et j'espère qu'on voudra bien se rappeler que. je n'entre.

prends ni une statistique minéralogique, ni

une description générale des produits écono-

miques de ces contrées ; c'est dans les Mémoires

qu'ont déjà publié ou que publieront encore

MM. les Ingénieurs des Mines, qu'on trouvera des détails satisfaisans à cet égard. Je me servirai de la nomenclature établie par La noniende M. Haiiy. Mais comme ce savant, spécialement claiu, M. Haiiy appliqué à la minéralogie proprement dite , s'est peut servir

peu occupé de la partie géologique, je serai

obligé, en parlant de nos différentes roches, de citér quelques modifications qui ne sont point indiquées dans sa méthode. En conséquence, il convient , pour plus .de clarté et pour éviter les répétitions, d'entrer dans quelques détails à ce sujet. Je dois observer auparavant, qu'il me parait qu'une méthode géologique n'a pas besoin d'un langage différent de celui consacré par le célèbre auteur de la Théorie des Cristaux. Je ne vois-pas la nécessité que la nomenclature ex-

prime toujours la position et pour ainsi dire

1".-e de chaque roche. A la vérité, si toutes les parties du globe avaient éprouvé mêmes révolutions , si toutes étaient forinées des mêmes couches , au&À régulièrement, que. les cercles concentriques d'un arbre dicotylédon. ; enfin si les substances anciennes ne re.ssemblaient

jamais aux nouvelles, alors ce genre de no-, menclature serait le comble de la :perfection. Mais il s'en faut de beaucoup que les choses

en géologie.