Journal des Mines (1808, volume 24)
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HAUTEURS MESUREES , etc.
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Le Petit Surcouy n'a pas plus de rapport niésrei.4 de composition avec celui - ci , que le Petit cutlit",", Puy de Dôme avec le Grand Puy. J'ai pris cette hauteur par un très-mauvais
tems : elle est probablement susceptible de quelque correction. 42. LE PUY DE DÔME. Podium fumeuse des anciens Tout le groupe de montagnes dont celle-ci fait partie, était réuni sous une dénomination commune : c'était ce que l'on appelait autre-
SUR
LES FORMES CRISTALLINES 477'"
fois les Monts-Ddnzes , comme on appelait Monts-Dores le groupe dont le Puy deSancy est le centre. C'est donc par abus que l'on dit
Puy de Dôme au lieu de Puy Dôme, et
qu'on écrit le Mont - d'Or, comme si l'on entendait dire Mons Aureus. Le véritable nom de ce dernier est conservé dans celui de
la Dore qui y prend sa source, ainsi que la Dogue ; et la réunion de ces deux petites rivières forme la Dordogne dont le nom expri-
me cette réunion. Le Puy deDôme est un véritable colosse au milieu des montagnes qui l'entourent. Il s'élève de plus de 700m au-dessus de la base com-
mune. Son volume répond à cette élévation. Celui du Grand Sarcouy est aussi très-considé-
rable eu égard aux dimensions des Puys volcaniques qui l'avoisinent. Quelque opinion que l'on adopte sur l'origine des montagnes de Domi te , il faut nécessairement prendre cette hauteur et ce volume en considération. Nota. Dans les courses que j'ai faites pour tracer cet essai topographique , j'ai été constamment accompagné et aidé par l'homme du pays qui, après M. mossier père , le connait le mieux, et l'a observé avec le meilleur esprit , par M. Cocq , Inspecteur des Poudres, qui succède auPatriarche des minéralogistes d'Auvergne , dans l'usage
DU PER AR SÉNICAL. Par M. HAUY.
LORSQUE j'ai publié, dans mon Traité de Minéralogie , les résultats de mes recherches sur la cristallographie, j'étais bien éloigné de croire que les 'nombreuses applications de ma théorie que renfermait ce travail eussent toutes le même degré de précision (1). Parmi les substances que j'avais décrites, il s'en trouvait quelques-unes dont les cristaux, soit par leur petitesse
,
soit par les inégalités qui alté-
raient le niveau de leurs f'aces , ne se prê-
taient qu'à des mesures approximatives. D'autres cristaux d'une forme mieux prononcée., qui se sont offerts depuis à mon observation, m'ont conduit à rectifier les données dont j'étais parti , et à mettre les résultats du calcul plus exactement d'accord avec ceux de la géo-
métrie de la nature. Je remarquerai ici que les opérations -de ce genre ont un avantage sur celles où l'on se borne à répéter plusieurs
modeste et généreux qu'il fait de ses connaissances, et le rare désintéressement avec lequel il les conimunique à ceux qui visitent cette in-
téressante contrée. Je compte beaucoup sur lui pour continuer le travail que j'ai ébauché. Ce travail peut acquérir un haut degré d'intérêt, du moment où l'on y fera entrer le grand système porphyrique du Mont-d'Or, et les immenses dépôts de matières ponceuses qui en font partie.
(1) Voyez le discours préliminaire, p. 4, note u.
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