Journal des Mines (1808, volume 24)
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su ri LA GiOLOGIE
Freyenvvàld , analysée par M. Klaproth (i) , et qui a fourni à ce savant l'occasion d'établir sa belle théorie sur les minerais d'alun , c'est-
à-dire, que le soufre y est combiné avec le carbone et non avec le fer ; ce qui est d'autant plus probable, qu'on n'y distingue pas de fer sulfuré : ils se délitent et se réduisent en. matière terreuse par leur exposition à l'air , comme les autres schistes argileux. Il paraît que cette altération facilite la production de
l'alun. La vallée de la Meuse, bordée par des pentes presque perpendiculaires , traversée par une «rdie7i,' de la Mea- rivière navigable qui communique à la HolSe. lande, royaume dépourvu de minéraux, offrait plus de ressources que le reste du pays pour l'exploitation et le traitement des substances minérales ; aussi, outre les houillères, lés fabriques d'alun, et de nombreux établissemens pour la préparation du fer, il. y a une grande Exploita-
quantité de carrières où l'on fabrique des
pierres de taille de tout genre , des bacs. , des
meules à aiguiser en :grès , des pavés , des carreaux noirâtres, connus dans le commerce sous le nom de marbre de Namur. On y voit
aussi un grand nombre de fours à chaux dans une activité continuelle.
Anthracite
.
C'est dans une de ces carrières, à Visé,
canton de Dahlem ( Ourthe ), près du terrain raine des houilleshouiller, qu'on a trouvé l'anthracite (2) engagé sous forme de rognons , dans la chaux grasses° contempo-
(I) Journal des Mines, tome XX, page; i 9. (2) Journal des Mines, tome XXI , page 6o5.
DU NORD DE, LA FRANCE.
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carbonatée bituminifère: fait intéressant, puisqu'il prouve que ce combustible existe dans des terrains contemporains des houilles grasses. En général , je crois qu'on s'est un peu hâté d'établir une différence aussi tranchée qu'on l'a fuit entre ces deux substances, et je m'attends qu'il arrivera , peut- être, une époque où on les réunira ; ce qui serait une nouvelle preuve que les espèces ne sont bien décidées qu'autant qu'on les ait observées cristallisées. En effet, lorsqu'on compare l'anthracite aux houilles sèches des bords de la Meuse , on ne. voit d'autres différences qu'une combustibilité un peu moins difficile et un degré de pureté moins prononcé, qualités qui ne tiennent peut-être qu'aux circonstances du gisement; car le calcaire qui, par l'union qu'il a,presque toujours contracté avec le bitumé., annonce une certaine affinité pour ce principe, peut en avoir dépouillé l'anthracite qu'il recèle dans son sein, et n'a pu, lui céder les élémens siliceux et alumineux qui se trouvent 'dans la houille. De sorte qu'il serait possible qu'une même masse charbonneuse, formât de la houille grasse entre des schistes ou des grès, et devînt de l'anthracite au milieu de la chaux carbonatée. La même carrière qui a donné lieu à ces ré- cai,, pr, flexions , contient un petit filon de cuivre py- rltCux cini de quelriteux , trop peu abondant pour être qu'utilité. Ce minerai se trouve en globules sur en cuivre, la chaux carbonatée cristallisée; mais il paraît ,.";,.1,):batieeie que les influences météoriques lui font éprouver une altération , que je ne trouve indiquée dans aucun auteur ;. "c'est de passrà l'état de carbonate. Lorsqu'on l'extrait du filon, on ne