Journal des Mines (1808, volume 24)
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couche de sable , et qui renferme beaucoup de fragmens de bois passés à l'état de lignite. On se sert encore, pour la poterie, de diverses argiles rougeâtres infusibles. Les briquetiers
élevées et presque horizontales , principalement dans les environs de Valenciennes et de Douay ; le niveau du sol y suit la même loi
et les couvreurs en chaume emploient une argile jaunâtre peu collante, qui n'est qu'un dépôt d'alluvion.
sont, comme les plateaux du Condros , élevées
LE HAINAUT. LA région que nous allons examiner., com-
prend tout le département de jernmape , les
arrondissernens de Douay et d'Avesne (Nord ), la partie des départernen.s des Ardennes et de Sambre-et-_Meuse , qui est au Nord de Rocroy et à l'Ouest de la Meuse , enfin les communes de la Dyle situées au Sud de Hall. Elle est
bornée au Nord par la Flandre, à l'Ouest et au Sud par l'Artois ou Picardie, et par une petite portion de l'Ardenne , à l'Est par le Con.dros. Constitution physique.
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que dans les pays qu'on vient de décrire, c'està-dire , qu'il s'abaisse dans le sens de l'Est à l'Ouest et un peu dans celui du Sud au Nord.
QUATRIÈME RÉGION. Démarcation.
DU NORD DE LA FRANCE.
Peu de pays sont aussi favorisés de la nature que le Hainaut, rarement les richesses minéraies accompagnent un sol fertile ; mais ici
le mineur et le minéralogiste , accoutumés à habiter des montagnes arides, sont étonnés de se rencontrer au milieu de plaines couvertes
d'une végétation brillante où la culture est
portée au plus haut point de perfection.
A l'exception de la partie qui avoisine la
Meuse et l'Ardenne, et qui ressemble au Condros, cene contrée est formée de plaines peu
Les parties les plus hautes, vers la Meuse, d'environ 35o mètres au - dessus de la mer,
tandis que les collines au Nord de Mons n'ont
pas 1.5o métres de hauteur. Ce résultat présente cLmarie. un fait assez remarquable, c'est que la Sambre "s'Irai". qui, de Landrecie à Namur, se dirige au Nord- ire la petim Est, coule en grande partie contre la pente tgeérlir du
générale du terrain ; aussi on voit que son. lit devient toujours plus enfoncé à mesure qu'il s'approche de Namur, et l'on est étonné qu'une arrête qui souvent a moins de 5o mètres audessus du niveau de la rivière, ait suffit pour
l'empêcher de se réunir à l'Escaut, et l'ait dbligé de traverser des plateaux beaucoup plus
élevés pour arriver à la Meuse. Cet étonne-
ment augmente encore, quand on observe que cette arrête est ordinairement formée de ter-
rains de transport , tandis que les plateaux de la Meuse sont composés de rochers trèssolides.
La majeure partie de cette région appartient à la formation bituminifère ; on y rencontre aussi les formations trappéenne et ardoisière,
le calcaire horizontal et le grès blanc. L'existence de la formation trappéenne dans Formation le Hainaut est très-remarquable : on ne s'attend t'aPPée""e°
pas à trouver une roche abondante en feld-
spath à côté du calcaire grossier et des plaines