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SUR LA GEOLOGIE

DU NOÎD DE LA FRANCE.

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gène. On peut remarquer aussi*qu'ordinairement il n'y a point entre cette pâte et les cristaux, la différence prononcée qu'on observe

QuenaSt 'est le sommet d'un terrain trappéen.' plus étendu, que de supposer que ce soit une

s'unir intimement an -tissu lamelleux des se-

couches inclinées d'Une substance, qui n'a aucun rapport avec toutes les .matières environ, riantes.

dans la plupart des porphyres. On voit, contraire , le tissu compacte de la première

conds. Cette roche prend quelquefois une teinte rougeâtre : je n'ai pu déterminer auquel des

principes cette couleur est due ; je soupçonne qu'elle pourrait bien être produite par le quartz; Car ces parties rouges sont infusibles et corriLi pactes. Cependant il serait possible que ce fût le feldspath qui eût perdu sa fusibilité et tissu lamelleux par le mélange avec la matière jaune, qui est ordinairement très - abondante

dans les parties rougeâtres. L'extérieur des

couches a toujours éprouvé cette espèce d'alté-

ration qu'on retrouve dans presque toutes les roches feldspathiques et cornéennes, et dont

le résultat est de les recouvrir d'une écorce superficielle de couleur de rouille. On Volt dans la terre argileuse qui existe au-dessus des couches, des fragmens dont quelquelques-uns ont la forme sphéroïdale ; c'est une espèce- de trapp globuleux. Le porphyre de Quenast se trouve sur le pla-

teau d'une colline dont les environs et le bas même présentent des couches verticales de schiste ardoise : je n'ai pu observer la superposition des deux roches ; mais de cette disposition seule , on peut conclure que l'ardoise est adossée au porphyre : l'analogie conduit aussi au-même résultat ; car totrt porte à croire .que cette roche est( très-ancienne ; ensuite il est bien plus probable que la colline de

espèce de creux, qui s'est trouvé rempli de

Ce porphyre est extrêmement avantageux pour paver les routes : sa ténacité est telle, qu'on peut dire qu'il donne des pavés presque indestructibles ; aussi il s'en fait pour cet usage une exploitation considérable. Le second endroit du Hainaut où l'on ren- Porphyre contre la formation trappéenne est Lessinnes ndees-LessuI,(Jemmapes ) , à 25 kilomètres de Quenast : la

nature de la roche y est en général la même ; on y distingue moins facilement la disposition en couches ; mais le rocher qu'on exploite par le travail à la poudre , s'éclate de manière présenter cette cassure en grand , que les !Sué-

dois appellent trappéenne , ou en escalier, et les fragmens qui s'en détachent, se présentent sous la forme de prismes, qui ont quelques rapports avec ceux de basalte; mais ils sont plus irréguliers , varient davantage dans leur grosseur, ils n'ont souvent que quatre pans : ces prismes sont toujours recouverts de l'écorce jaunâtre dont j'ai parlé. Le porphyre ne se trouve à Lessinnes que dans un espace qui a tout au plus 4 ou 5 kilomètres carré ; il y est recouvert par un dépôt plus ou moins profond de terrain meuble, et dans tous les environs, à plus d'un rrryriamètre de distance, on ne trouve point d'autres couches régulières. V