Journal des Mines (1808, volume 24)
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sep.. 4A. GÉOLOGIE
peu de la chaîne extérieure : le minerai y est
en général du fer oxydé rubigineux, accom, .Marbres
p ri, et blancs:
pagne de beaucoup de parties terreuses jaunes ;. il produit une fonte d'une excellente qualité. Cette partie du Hainaut, comprise entre la Sambre et la Meuse, fournit aussi beaucoup de marbres. Ceux qui ont le plus de vogue actuellement, et qu'on pourrait appeler gris et blancs, sont connus assez généralement dans le commerce sous le nom de marbre de Sainte-Anne., -
du nom d'une carrière des environs de Thuin ( Jemmapes ). Ces marbres sont extrêmement communs dans ce pays : on en trouve presque partout ; ils sont d'une excellente qualité , si solides et si sains pour inc servir de l'expression des ouvriers, qu'on peut les scier quelquefois en grandes tables qui ont moins d'un centimètre d'épaisseur. Ils sont formés d'une pâte bleue, analogue aux autres couches de chaux carbonatée,bituminifère , qui est traversée en tout sen S par une infinité de petits filons
Marbres TOT1CS
blancs et e>ris.
blancs : on dirait voir deux pâtes pétries ensemble. Il est bon de remarquer que ces marbres ne se trouvent que dans les couches où il n'y a pas beaucoup de bitume : on serait tenté de croire que lorsque ce principe était peu abondant, il ne se combinait pas avec toute la masse calcaire dont une partie demeurait blanche; ce qui donnait naissance à la pierre mélangée. On trouve aussi des marbres rouges, blancs et gris. Il y en a entre autre une carrière re-
marquable près de Rance, canton de Beaumont ( Jernrnapes ) ; mais, comme je l'ai -déjà dit,
311 ces marbres qui ont' été très-employés sont peu DU No-nn ,riE LA FRANCE.
recherchés actuellement. Je citerai encore les marbres brèches , dont les plus connus sont Marbres ceux de Dourlers , canton d'Avesne (Nord ), et brèches. de Waulsort, canton de Dinant (Sambre-etMeuse )..
La série de bassins houillers que nous avons Terrains vus dans le Condros , traverse aussi la région houillers. qui nous occupe ; on peut y reconnaître quatre groupes principaux qui sont aux environs de Charleroi , de Mons de Valenciennes et de Douay. Ces Mines de honille sont encore mieux
connues que celles des bords de la Meuse, outre les ouvrages que, l'ai déjà cités', on trouvera des renseignemens précieux à leur égard
dans les Mémoires de MM. Daubuisson et
Gendebien (i) , dans l'Atlas minéralogique de M. Monnet, etc. Ce que j'ai dit de général sur les premières s'applique également à celles-ci:
aussi, je vais me borner à indiquer leur position:
Le bassin de Charleroi (Jemmapes ) s'étend R4ssin dn. à l'Est et à l'Ouest de cette ville, sur une lon- Chnrieroi: gueur d'environ deux myriamètres ; il donne lieu à une exploitation très-importante. Celui de Mons est formé de deux bassins par- Bassin de ticuliers , l'un à l'Est qui règne clans les en- Mons. virens de Marimont , est encore fort peu exploité; l'autre à l'Ouest, qui s'étend en grande
partie dans le canton. du Paturage , sur une
(i) Journal des Mines, n.. 63, p. 57, n.. 65, p. 435 , n".
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