Journal des Mines (1808, volume 24)
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NOUVELLE reniun CRISTALLINE Chimie (1) , et qui font partie de la collection
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jaunâtre du bismuth ordinaire. Plusieurs sont
par ce savant de M. Bucquet , acquise offrent la forme primitive lèbre. Ces cristaux il s'agit, conformément au de l'espèce dont donné la division mécanique résultat que m'a fondu , dont j'ai d'un morceau de bismuth réguliers très - prononretiré des octaèdres bismuth sulfuré qui se cés (2). Quant au de plus à Johanntrouve aussi à ,Bastnaès et cristallisation préGeorgenstadt en Saxe, sa lamellaires , ou des aisente ou des massesguilles qui se refusent à une détermination les observaexacte , quoiqu'à en juger par de la vations que j'ai faites sur la structureregarder la riété lamellaire , on puisse déjà lui forme primitive de ce minéral, comme étant particulière (3).
libres et ne tiennent à leur support que par un de leurs sommets. L'axe du plus gros que j'aie vu a une longueur de 12 millimètres ou
à Bieber, dans On a découvert récemment, des cristaux de Hanau , la principauté. de modifica-
que, quand les molécules intégrantes d'un minéral diffèrent du parallélipipède , elles sont toujours assorties dans l'intérieur des cristaux, de manière qu'en les prenant deux à deux, quatre à quatre ou en plus grand
cé-
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DE BISMUTH.
résultent d'une bismuth natif qui régulier, dont on ne contion de l'octaèdre des naissait encore aucun exemple ; ce sont qui ont 8) , rhomboïdes aigus P P' ()fig. d. et 120 d. Leur plans de 6o leurs angles tirant d'une couleur surface est terne et L'intérieur a grise couleur la sur celle du plomb.
d'environ 5 lignes Un tiers. Ils sont entremêlés
de cristaux de baryte sulfatée. Les échantillons de cette substance qui sont dans ma collection
,
faisaient partie d'un envoi que
j'ai reçu de M. Alexandre Leonhard , auteur de plusieurs ouvrages qui offrent à la fois la preuve de ses grandes connaissances en minéralogie , et du zèle dont il est animé pour le progrès de cette science.
Je donne à la variété dont il s'agit le nom'
de bismuth natif rhomboïdal. Pour concevoir
ce qu'elle a de remarquable , il faut se rai),
peler un résultat que j'ai développé dans môn Traité de Minéralogie (1). Il consiste en ce
nombre, elles composent ou réellement , ou. équivalemment , de petits parallélipipèdes ;
et c'est par des soustractions d'une ou plusieurs rangées de ces parallélipipèdes , que se font les décroissemens qui déterminent les
formes secondaires. J'ai donné en conséquence T. II, p. 463. Traité de Minéralogie t. IV, p. 185.
Traité de Minéralogie , P. 191.
(i) T. I , p. 93 et suiv. , et p. 284.
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