Journal des Mines (1808, volume 24)
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DU NORD DE LA FRANCE.
SUR LA G.É:OLOGIE
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que la petite cavité qui était remplie par le Mines.
Singulier amas de cailloux du Malmédy.
toute- la pente-, et s'élève à plus de 200 mètres
cristal ; il existe aussi en dendrites. Je ne connais d'autres exploitations métalliques que la mine de cuivre de Stolzembourg , canton deViauden (Forêts), décrite par M. Beaunier (i). Les mines de fer sont abondantes sur
au-dessus du niveau de la vallée. Il ne paraît pas qu'il s'enfbnce davantage, car le fond de la rivière est formé d'ardoises. Il n'y a pas de liaison entre les brèches ou cailloux roulés déposés horizontalement , et le terrain d'ardoise
général elles appartiennent aux formations postérieures. Les eaux médicinales ne sont pas étrangères
brusque ; de sorte qu'on ne peut concevoir la formation des premiers qu'en supposant qu'ils
les bords de ce terrain , mais il paraît qu'en Eaux médicinales.
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au terrain d'ardoise , puisqu'on y trouve les
célèbres sources acidules de Spa. Il existe à Malmédy (Ourthe) lin amas qu'on doit plutôt appeler un dépôt de cailloux roulés
qu'une masse de brèches. La plupart de ces
cailloux sont quartzeux , quelques-uns calcaires; ils sont faiblement agglutinés par un ciment rougeâtre qui a l'apparence .d'une argile ferrugineuse ; la stratification n'y est pas trèssensible
,
mais on y reconnaît .des couches
horizontales : - dans la partie inférieure il y a des cailloux, très-considérables , leur . grosseur diminue ensuite ,à mesure qu'on s'élève ; les dernières couches ne présentent même que des masses argileuses, qui empâtent de petits grains de quartz :.et de schiste verdâtre. Cet amas a moins d'un myriarnètre de long sur une largeur d'un à deux kilomètres ; il s'étend le long de la rivière de Warge , et se montre principalement sur la rive droite , mais se retrouve aussi sur une portion de la rive gauche ; il constitue (I) Journal des Mines, tom. XVI
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en couches verticales : la transition est toujours
ont été déposés à la manière des failles ou filons,
dans un creux pratiqué au milieu des ardoises. Mais en outre il parait que ce depôt a eu lieu avant le creusement de la vallée ; car si cette
vallée eût existé, le dépôt de cailloux roulés
se fût répandu dans une grande étendue, plutôt
que de se grouper à Malmédy au point d'y fermer des escarpemens de plus de 2oo mètres,
et cependant , ce qui est très-digne de remarque , c'est qu'on ne trouve rien de semblable dans, aucune partie de l'Ardenne.
L'origine de ces cailloux est encore plus difficile à concevoir que la manière dont ils ont été déposés ; car les fragmens de chaux carbonatée qui s'y trouvent , diffèrent de toutes les formations calcaires_ du Nord , de l'Est et du centre de la France ; ils sont compactes , très-durs , présentent des empreintes de zoophytes ; leur couleur est un gris-rougeâtre peu foncé ; ils ont quelque analogie pour le tissu , avec le calcaire du Jura ; mais ce dernier a ordinairement une couleur blancjaunâtre qui le distingue très-facilement. On ne peut pas croire non plus qu'ils proviennent des marbres rougeâtres de .4 formation bitu-
L'origine de ces cail-
loux est in, connue.