Journal des Mines (1808, volume 24)
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418 DESCRIPTION MINARALOGIQUE assez rande hauteur au- dessus du niveau des
L'étendue du terrain qu'occupent ces bancs de galets, pourrait donner la mesure des grandes inondations auxquelles ce fleuve a dû être £ujet , et leur élévation , celle de l'approfondissement successif de son lit. ObservaLa composition de .ces terrains donne peu lions géolode prise aux observations purement minéralogigues à faire dans le giques ;. mais le géologue s'y arrêtera pour y tassin de la Garonne. recueillir et consigner des faits importans relatifs à la.géographie physique : il y cherchera, par exemple , si. la formation des terrainsjqui cornposentle fond du bassin et ses nombreuses collines , est sous-marine , ou bien si elle est le résultat de dépôts successifs causés par des inondations fluviatile s et locales : l'examen des débris des êtres qui furent organisés , et que l'on doit trouver dans la marne , et même dans les couches sableuses et argileuses, servira à la solntionde Cette question: Il cherchera encore à connaître s'il existe des bancs alternatifs de galets au-dessous des couches argileuses et mar-
lieuses , et en général quelle est la nature des couches , jusqu'aux plus .grandes profondeurs où l'on: puisse atteindre , et il pourra en tirer des inductions sur le nombre et les époques des
grandes inondations qui ont couvert le bassin de la Garonne. Pierre calDans l'arrondissement de Muret, qui corn, caire. prend Une partie du bassin de la Garonne ,ce n'est qu'aux approches de Montbrun , et après avoir passé le ruisseau d'Argain , que l'on trouve la pierre calcaire (chaux carbonatée grossière). Cette pierre ; d'une pâte g,rossière , jaunâtre ,
bu DÉ'PARTEATENT DE LA:IIAIITE-GARONNE. 419
très -fissile , n'est point propre à fournir des pièces d'un certain volume, on ne peut l'employer que comme moellons ; Cependant à
-Montbrun elle se trouve en bancs plus réguliers et moins fissiles. C'est entre ces bancs de calcaire secondaire
que l'on trouve ceux de grès, et les couches
schisteuses qui ont dominé lieu à quelques recherches relatives à la houille. La limite du calcaire et du grès qui lui succède, est à.2 kilomètres au Sud-Ouest de Montbrun, près de la forêt de ce nom : le grès forme
Grès et terrains schisteux à Montbruu.
une bande saillante que l'on peut suivre de
l'oeil au milieu des coteaux calcaires, jusqu'à une assez grande distance. Cette bande, dont l'épaisseur n'excède pas l000 à 120.0 mètres, se dirige de l'Ouest-Nord-Ouest 'à l'Est-Sud-Est traversant/ ainsi le territoire de Montfa , dans J'Arriège , dans lequel on la retrouve avec les mêmes circonstances ; la pente des bancs et des
couches Comprises est vers le Nord-Est, de 75 degrés à; peu près. Dans la partie orientale de la forêt de Mont-
brun, le terrain présente un bassin coupé de ravins assez profonds qui ont laissé à découvert fes.couches qui le composent : on y voit .système de couches alternatives d'argile alaise et d'argile micacée, renfermant des V61-nules minces et sans liaison entre elles, de javet plus ou moins dur, quelquefois approchant de
l'état de la houille par son peu de consistance
et sa division 2n cubes ; mais l'examen fait voir que ce dernier état n'est dû qu'à l'humidité qui a pénétré ce combustible, au point de le rendre friable dans quelques morceaux. Ce système de D d 2.
Jayet dans schisteuse.