Journal des Mines (1808, volume 24)
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pour les mines , de son privilége. Ces mines ont été en général fort peu exploitées,; on n'y avait encore établi ni bocards , ni laveries, et l'on -n'avait pu par conséquent tirer aucun parti du minerai extrait, si ce n'est du plomb sulfuré OU galène , qui s'emploie dans cet état pour le vernis des poteries. L'exploitation des mines pourrait être reprise avec d'autant plus d'avantage dan&eettle- partie
des Pyrénées, qu'en général les niontagnes y sont suffisamment boisées, et que la vigilance de l'administration forestière y a en grande partie détruit les abus qui nuisaient à la repro-
duction et à la conservation des bois.. Il ne reste de l'établissement qu'avait-formé Etablissenient de M. de Beust , à Saint-Mamet , près Bagnères , Smalt, pour la préparation du bleu de cobalt, que des ruines. Je ne terminerai pas ce Mémoire sans avoir Vtablisse"Ie"sminé" parlé des établissemens min éralurgiques que rainrgiques icrotilous, j'ai' vus à Toulouse 3 mais ici une réflexion m'échappe, c'est qu'il est surprenant que cette ville qui se trouve au centre de la communica-
tion des deux mers, qui est chargée d'une
grande population presque inactive, possède SI peu de grands établissemens industriels! Pour
ce qui est de mon ressort, je ne puis citer que
l'établissement de la fonderie de canons qui soit c""s et très-important. On devra .).entôt bientôt au zèle actif et usine pour talens distingués de M. Berta-,, qui en est le laminage aux Fonderie
d" cuivre.
l'entrepreneur , la création d'une nouvelle usine , qui présentera un grand degré d'intérêt. Cet artiste s'occupe de construire les lami-
noirs et autres machines nécessaires sur le canal de la rivière , pour fabriquer le cuivre
DU I)PARTEMENT DE LA HAUTE-GARONNE. 437
en feuillespropres au don blage des vaisseaux toutes les parties du mécanisme sont parfaitement disposées et dans des proportions bien déterminées , d'après les plans et dessins que M. Berta a eu la complaisance de me faire voir. Un autre établissement qui pourrait devenir
très-utile, est celui que M. Bose, serrurier, et
compagnie, ont formé près de l'Hôpital civil, sur la rive gauche de la Garonne : il consiste dans en un martinet à cuivre sous l'état actuel , lequel on forge des ustensiles de cuisine, compris avec la forge, dans un atelier Séparé; 20. en
Martinets à cuivre et à fer.
un second atelier composé d'une forge et de huit marteaux, dont les formes varient suivant leur destination : on y réduit le fer en carlets , 'en rondins, en verges crénelées que l'on débite en clous dans le même atelier ; on y fabrique encore des outils aratoires ; les marteaux sont disposés quatre à quatre sur deux lignes parallèles; ceux placés du côté du fourneau sont levés à bascule, et ceux du second rang sont soulevés par la tête ( levier du second genre ) , au moyen d'un arbre commun mu par une roue hydraulique. Le feu de la forge de l'atelier à cuivre est ali-
menté par le vent de deux soufflets qui reçoivent leur mouvement alternatif, au moyen d'un mécanisme dont l'idée n'est pas heureuse ; une ma-
nivelle simple, fixée à l'arbre d'une roue hydraulique, fait mouvoir un levier, espèce de bielle qui communique le mouvement reçu à un levier semblablement disposé, au moyen d'un. arbre horizontal se mouvant sur son axe, et à
chaque extrémité duquel sont fixés les deux leviers : cette machine défectueuse ne conserve Ee3