Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1808, volume 24)

sun LA Ge:OLOGIE

DU NORD DE LA Fr A NCE.

crayeuse qui domine dans la plus grande partie du centre de la France, et se termine

avons vu qu'elle présentait trois modifications différentes. La plus ancienne est en général d'un jaune-blanchâtre, d'un tissu grossier, qui passe

464

dans les plaines de la Flandre. Cette même Flandre nous a montré un

caire grossier, qui semble avoir été déposé

dans une espèce de golfe, séparé du bassin de Paris par les craies de la Picardie. Nous avons

vu dans la plaine du Rhin un autre calcaire grossier , qu'on pourrait supposer avoir été formé dans un grand lac , à la inêtne époque .que la chaux sulfatée de Montmartre. Enfin , la partie la plus septentrionale de notre territoire nous a présenté une portion de ce vaste terrain de débris qui recouvre la Hollande, le Nord de l'Allemagne, la Po.

logn.e , etc.

Nature des couches en énér,,i,

Chaux car-

l'ouatée.

,

Si nous considérons ensuite d'une manière ,

gen crawles substances qui constituent le sol des contrées que nous venons d'examiner, nous remarquerons que les plus abondantes, celles qui

se' trouvent dans le plus grand nombre de formations sont la chaux carbonatée , le quartz et le schiste. Lapremière ,(lui n'existe qu'en petites parties

cristallisées dans les terrains depourvus de corps organisés, joue un rôle très-important parmi les couches inclinées , remplies de débris d'êtres vivans : elle y est remarquable par sa dureté, presque toujours colorée .par le bitume et tres-:

abondante en cristallisations: On ne la trônve

pas dans le grès ronge, mais elle compose presque exclusivement la. formatinn suivante , que j'ai appelée du calcaire horizontale*, où nous \avons

465

souvent au compacte, contient beaucoup de cristallisations , et est encore très-dure , quoiqu'elle cède à cet égard au calcaire bituunini-

fere. La seconde est la craie dont la couleur est blanche et la force de cohésion très-variable, mais en général assez faible. Le calcaire grossier

qui lui succède est de couleur jaunâtre, ordinairement plus dure que la craie, et communément plus friable que l'ancien calcaire horizontal. .Ces deux modifications ne présentent

presque plus de cristaux. Le quartz doit être considéré sous deux états, en couches ou grandes masses, et en rognons enfouis dans d'autres substances. Le quartz en

couches est très-commun dans la formation

ardoisière, qui est peut-être contemporaine de celle des trapps. Il y appartient principalement à la variété grenue , et y passe quelquefois au grès et à la brèche. Dans le terrain bitumini-

fère il est en général à l'état de grès souillé d'argile, il y passe aussi à la brèche et rare nient au tissu grenu. Le quartz constitue en-

tièrement la formation du grès rouge, ou il se présente sous les formes de grès, de sable, de brèches et de cailloux arrondis ; il n'existe que comme principe accessoire dans le calcaire horizontal, mais se retrouve abondamment à l'état de sable et de grès dans les formations du èr s blanc et du terrain meuble.

Le quartz en rognons est remarquable par la succession de variétés qu'il présente selon Gg irolume 24.

Quartz,