Journal des Mines (1809, volume 25)
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do-
DESCRI:PtION MINRALOGIQUE
au-dessôns de la rivière la rendait sujette aux inondations.
On a fait aussi quelques fouilles près du
chemin de traverse qui conduisent des fours à chaux de Bulli à Saint-Bel, clans un affleurement recouvert d'un rocher de grès : cela n'a 'pas eu de suite. On soupçonne aussi de la houille près SaintCyr-de-Chasteaux , canton de Chamelet. Mines de On a fait quelques recherches pour ces mihouilledans parrmidis., nes , et la plus considérable a été entreprise ement par les intéressés aux mines de cuivre du Lyori. Villefrannais ; ils furent déterminés à cette tentative che.
par la quantité de déblais qu'on remarquait
dans cet endroit et qui annonçaient d'an-
ciens travaux. La sonde ayant fait découvrir
à six ou sept mètres de profondeur une couche de houille de trente-deux à quarante centimètres d'épaisseur, on jugea convenable une galerie d'écoulement pour faciliter non - seulement la recherche de cette couche, mais aussi des couches plus profondes qui pouvaient s'y
trouver. On en lit l'ouverture sur le penchant de la montagne et on la dirigea du Nord au Sud. Dans un rocher de grès d'un gris-noir, on y trouve par intervalle de pe-
tites couches de houille de bonne qualité, mais
sans suite et sans régularité : on suspendit
la poursuite de cette galerie après l'avoir poussée l'espace d'environ deux cent cin-
quante mètres. Pour attaquer la couche supérieure , on la suivit sur sa pente l'espace de quarante mètres : à cette distance elle. parut
DII,DÉPARTEMEME DU RHÔNE.,
devenir Plus forte par la réunion de deux ou trois petites couches ;, 'mais cet état de chose n'ayant point eu de suite , on suspendit cette recherche pour se porter à .-un: kilomètre ,aw,Snd ; là on a trouvé plusieurs couches de .hbille ;' la première friable à un mètre six décimètres au - dessous du sol , la seconde à trente- deux mètres de profondeur ayant jusqu'à quatre et six mètres de puissance; enfin six mètres plus bas , une troisième dont
l'épaisseur était déjà de deux mètres , mais où il n'y avait qu'un demi-mètre environ de
houille réglée. Comme l'on soupçonnait quelques couches plus .profondes , on creusa encore le puits d'environ 18 mètres , et n'ayant rencontré qu'une petite couche , on en suspendit l'approfondissement : on se contenta de sonder
32 mètres plus bas sans trouver autre chose que du grès et une terre argileuse : on en revint à la troisième couche sur laquelle on fit une galerie en suivant sa direction. Cette. entreprise, lorsque M. Jars en rendit compte en 1785 , était encore du nombre de celles dont le produit ne paie pas les frais et dont le succès est incertain ; depuis elle a été abandonnée. L'exploitation active d'une mine de houille
dans ce canton , serait de la plus grande,. utilité pour les environs et même pour la' ville de Lyon , où ce combustible serait facilement transporté par la Saône : on est assuré qu'il y existe de la houille, et là comme ailleurs, elle deviendrait de meilleure qua-