Journal des Mines (1809, volume 25)
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DESCRIPTION ET TIdORTE bois a a attachée sur le piston par des vis ; cette
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bande comprime et arrête les bandes de cuir qui servent de charnières aux pistons (1). Au tour du bord du disque du piston, on fixe, par le moyen de six à dix courbes de bois rrr, , ./Ig. 5 et 7, une bande de cuir de vache L L ,fig. 5. Les courbes sont serrées avec des vis. Entre le cuir et la masse du piston, dans le vide qui reste, on met de la laine on de la bourre de vache que l'on comprime fortement, afin que le frottement
soit doux et égal. Lorsque le piston est ainsi achevé, on pose dans son milieu, et l'on y ar-
rête, par le moyen d'une clavette c fig. 5, le bout carré de la tige du piston h b, puis on le
place dans le cylindre. Voici comme cette machine agit. Lorsque le
piston de la machine à vapeur, qui n'est pas représentée dans cette figure (2), monte, trémité B B ,fig. i , du balancier qui lui est opposé, descend, et le piston K K de la machine soufflante, suspendu à cette extrémité par la chaîne a a, descend par son propre poids ; alors les soupapes Pr V s'ouvrent, l'air Il
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entre dans le cylindre et l'emplit. Aussitôt que
(i) Pour donner plus de sûreté aux soupapes, on peut encore appliquer par - dessous des morceaux de peau de chèvre ou de brebis fort minces et parfaitement appliqués.
( Note de l'Auteur.)
(2) Comme je ne nie propose dans cet ouvrage de ne décrire que les machines soufflantes et non celles à vapeur , j'invite
les lecteurs à consulter sur cette seconde partie l'excellent
ouvrage de M. Prony , publié sous le titre de Nouvelle Architecture hydraulique. (Note de l'Auteur.)
DES'. SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
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le piston de la machine à vapeur est à sa plus grande élévation , il descend ; l'extrémité B B .du balancier s'élève, il entraîne le piston K K et l'air est comprimé. Les soupapes V rse ferment en même - tems que la soupape supérieure x s'ouvre , l'air entre dans le régulateur, une partie s'échappe par l'ouverture 1
du conduit El?, l'autre se condense dans le
-cylindre D D jusqu'à ce que l'élasticité de l'air puisse vaincre la pression et le frottement du piston P P , alors le piston s'élève et l'espace vide se remplit d'air comprimé. Le piston de la machine soufflante K K étant arrivé au haut du cylindre, l'action de la vapeur cesse de faire descendre le piston de la machine, il s'élève, ' l'extrémité B B du balancier s'abaisse, et avec
lui le piston KK , aussitôt l'air condensé du régulateur sort, ferme la soupape x, et pendant que le cylindre C C s'emplit de nouvel air, le régulateur D D se vide d'une partie du
sien, mais de manière qu'il en contient encore lorsque le piston K K remonte, pour comprimer l'air contenu dans le cylindre C C, jusqu'à ce qu'il y ait équilibre entre les deux pressions, de l'air du régulateur et de celui du cylindre 5
le piston K K se levant encore , l'air qu'il
presse exerçant une plus grande action, soulève la soupape x, et un nouvel air entre dans le régulateur. De cette manière,- le régulateur reçoit une partie du nouvel air au-moment où son piston P P descendant, comprime l'air .qui lui restait, pour le faire sortir. Ce piston 'est donc tantôt actif et tantôt passif, tantôt élevé par l'air entrant., tantôt.. baissé par l'air sortant , ce qui produit un courant d'air égal