Journal des Mines (1809, volume 25)
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DES SOUF-LETS CYLINDRIQUES.
DESCRIPTION ET TEIORIE
et non interrompu sortant par l'ouverture 1 de la buse. Ce régulateur, avec son piston, est construit sur les mêmes principes: que les soufflets doubles des maréchaux. Il est essentiel que le piston chargé du régu-
lateur soit élevé, pendant qu'il lui arrive de l'air, d'une quantité égale à celle dont il s'abaisse pendant que le soufflet s'emplit , afin que le courant d'air soit constant, et que l'air sortant soit également comprimé (i) , d'où suit le principe suivant : qu'il faut rendre égaux les teins de l'élévation et de l'abaissement du piston, et donner au régulateur de telles proportions , qu'il contienne au Moins la moitié du volume du soufflet.
Mais comme il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible , de donner au régulateur de telles dimensions et au piston une telle charge, que son élévation soit dans
tous les teins égale à son abaissement, on préfère de le construire sous de telles proportions, qu'il s'élève UD peu plus qu'il ne s'abaisse ; et comme par cet excès d'élévation le piston pourrait, au bout d'un tems, être jeté hors du cylindre , on le perce d'un trou circulaire que l'on recouvre d'une soupape chargée r, et que l'on (I) Cette égalité de pression n'a jamais lieu , parce que pour élever le piston il faut que le ressort de l'air fasse équilibre à sa pression -plus son frottement , et lorsqu'il des-. cend il comprime l'air avec un poids égal è sa pression, moins son frottement. L'air a donc dans les deux instans une différence de compression égale au double du poids auquel correspond le frottement. ( Note de l'Auteur.)
suspend à l'extrémité d'un levier mn. Lorsque le piston s'élève à une trop grande hauteur, un des bouts m de ce levier rencontre une chevillep qui le baisse pendant que le piston se lève,
et le détermine par ce mouvement à soulever la soupape r pour faire sortir tout l'air excédent (1). s.
III.
Moyens proposés pour améliorer ce régulateur. Il est facile d'apercevoir, qu'en plaçant une soupape sur la partie supérieure du régulateur , on perd une grande partie de l'air qu'il reçoit, de là une partie de la force que l'on emploie.
Pour éviter cet inconvénient , et pour em-
pêcher la trop grande élévation du piston sans perdre la plus petite partie de l'air qu'il reçoit, je propose le régulateur suivant , pl. II, Ji. 8.
Le cylindre du régulateur est fermé dans sa partie supérieure par un disque de fonte, au. milieu duquel passe la tige du piston dans une
boîte à cuir ss. Ce couvercle assujéti au cylindre avec des vis, est percé de deux ouvertures fermées par des soupapes x x qui s'ouvrent par-dedans en tombant par leur- propre poids : ces soupapes * communiquent à une (1) Le bruit que produit l'air en sortant par cette ouverture est si fort , qu'il est entendu à une grande distance de la forge. ( Note de l'Auteur.)
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