Journal des Mines (1809, volume 25)
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DESCRIPTION ET TIIORIE
deux mouvemens alternatifs du piston de la machine soufflante , l'air s'accumule dans le régulateur, sa pression et son élasticité ang-
Mentent : la quantité d'air sortant dans le même tems , augmente dans la même proportion , et Cette augmentation continue jusqu'à, ce /que la masse d'air sortie pendant les deux mouvemens alternatifs du piston , soit égale à celle qui entre dans le mêmé-teins alors la machine est arrivée à l'état d'équilibre , et la variation dans la vitesse du vent est imperceptible (1).
On a fait usage d'un troisième régulateur dans les forges de Doyen , près de Muirkirk en Ecosse , qui est beaucoup plus simple que ces deux derniers. Il consiste dans une grande cave creusée dans un rocher à la proximité du haut fourneau ; l'air de la machine soufflante entre dans cette cave, bien fermée d'ailleurs, et il sort par une autre ouverture qui le conduit à la tuyère ; .mais la difficulté de cons-
DES SOUFFLETS CYLLNDRIQUES.
traire un pareil réservoir, qui est plus de 2o0.
fois plus considérable que le cylindre çelle de le remplir d'air chaque fois que l'en veut faire aller le fourneau, sont cause que, malgré
sa grande simplicité , on n'en a pas encore construit de semblable, à ce que je sache. L'idée
extrêmement simple du troisième régulateur, paraît avoir été prise du chalumeau à souder, dans lequel la partie inférieure et plus large fait l'office du régulateur ou de chambre, et contribue à produire un jet d'air non interrompu, pendant que le poumon de l'ouvrier respire de l'air nouveau (1). S. V .
Description d'une machine sozttflante muepar l'eau en appliquant des cames cycloïdales à l'arbre de la roue hydraulique. Divers changemens de ce mécanisme. Lorsqu'il y a assez d'eau pour faire mouvoir
(1) Ce réservoir d'une grande capacité , clans lequel l'air touche une grande surface d'eau , rend des services essentiels 3 il est généralement préféré en Angleterre, exige de grandes dépenses, et un grand emplacement. On n'observe dans ces réservoirs aucune influence dans le travail occasionné par l'humidité réelle ou imaginaire de l'air qui touche l'eau. Cette préférence est une réponse victorieuse contre les préjugés de quelques maîtres de forges qui s'opposent à l'introduction des soufflets à eau (a). ( Note
sert ordinairement du l'arbre de Cette roue sur laquelle on a fixé des cames cycloïdales pour faire mouvoir le piston dans le cylindre : un' des plus simples est celui qui est représenté par les Ji-. 12 et 13. La-,fig. 12 fait voir la coupe verticale, et lai/g. 1.3 le plan. horizontal.
(a).1.2auteur s'est trop pressé de conclure que l'humidité de ce régulateur n'occasionnait aucun dommage; on répondra à sa conclusion dans l'ouvrage sur les Forges , que l'on se propose de publier incessamment,,( Note du Traducteur.)
(1) C'est moins dans ce réservoir que dans la bouche qu'est le régulateur des chalumeaux , car on obtient également un jet d'air continu avec un chalumeau sans réservoir.
une roue à aube ou une roue à auge, on se
de l'Auteur.)
(Note du Traducteur.)
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