Journal des Mines (1809, volume 25)
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DESCRIPT1ON ET
que successivement, et à mesure qu'il est pressé
dans le cylindre, me porta à croire que l'on pouvait se .servir de ce mécanisme pour les machines soufflantes , et. qu'il pourrait être
.préféré aux autres (1). La fg. 16 représente le mécanisme d'une machine soufflante mue par une roue dentée. Cette roue A A A est fixée sur l'arbre de la roue hydraulique ; sa circonférence est divisée en six parties , dont trois ont des dents d'engrenage et les trois autres sont vides ; sur la tige du piston est fixée une crémaillère dans laquelle la roue s'engrène : en tournant, elle soulève le piston jusqu'à ce que la dernière
dent de la roue échappe
,
alors le piston
tombe, par son propre.poids , qui peut être ralenti par .un poids s ,Isuspendu à l'extrémité d'une chaîne qui passe sur la roue R, pour s'attacher ensuite sur la tige q q. Lorsque le piston est descendu, la première dent du second engrenage prend dans la crémaillère pour soulever le piston de nouveau : on élève par ce moyen trois fois le piston pendant la révolution entière de la roue. Comme ii. existe deux cylindres et que l'on doit en arbrer deux roues d'engrenage , une pour chaque cylindre , il faut : 1.". que. l'engrenage de l'une des roues corresponde au vide de l'antre, afin que les pistons soient élevés successivement ; 2°. que (1) J'ai proposé, dans la description que j'ai publiée il
y a onze ans , l'usage des roues demi-dentées pour le mouvement des machines soufflantes ; elles ont depuis été appliquées, dans le Hartz, à ces sortes de machines avec
beaucoup de succès. ( Ypte de l'Auteur.)
DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
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l'are qui' est couvert de dents soit, sur chaque roue, plus grand que celui qui est vide , afin que l'un des pistons commence à monter un peu avant que l'autre n'échappe. On voit dans la fig. 17 une petite variation dans le mécanisme, en ce que : 10. le piston n'a pas de soupape ; 2°. que deux forces agissent sur lui l'une le soulève et l'autre l'abaisse ; 3° que la roue dentée n'a que quatre divisions et deux mouvemens dans une révolution : ici le
piston est suspendu à l'extrémité de l'arc A du balancier A B. Un poids placé en B soulève le piston lorsque la roue R n'engrène pas
dans la crémaillère ; le piston en S'élevant forme un vide dans le cylindre et l'air entre par la sou-
pape W; lorsque le piston est élevé, la roue R engrène dans la crémaillère 171 771 et l'abaisse, l'air comprimé ferme la soupape Jr, et soulève
celle V pour s'échapper par le conduit D. s.
VII.
Construction d'une machine soufflante cylindrique nzise en mouvement par la force cl.e l'eau avec des manivelles coudées. L'expérience a fait voir que si quatre pistmi`i sont mis en mouvement, l'un après l'autre, dans les cylindres, par une manivelle coudée à angles droits, et telles que les deux angles qui sont sur une meme direction, fassent mouvoir deuX ba-
lanciers supérieurs et alternatifs , le courant d'air obtenu était continu et constant, lorsque les quatre cylindres communiquent à un grand