Journal des Mines (1809, volume 25)
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DESCRIPTION ET TII,ORIE
DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
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conduit qui sert de réservoir. On peut obtenir le même effet par trois cylindres, mais le courant est un peu inégal ; avec deux cylindres,
P P, les pistons qui se meuvent dans les' cylindres.
de l'inégalité du mouvement des pistons qui est lent à l'origine , qui augmente jusqu'à la moitié de sa course, et qur diminue ensuite 'jusqu'à la fin , ce qui causerait même quelquefois des cessations instantanées de vent si
driers.
il est difficile de se passer de régulateur, à cause
le 'mouvement était très-lent. Comme ces machines à quatre cylindres sans régulateur, ou à deux cylindres avec un régulateur, exigent une plus grande dépense et un
plus grand local, il est naturel de leur préférer les cylindres doubles sans régulateur, que nous avons précédemment décrit. Cependant, afin de compléter ce que je puis dire sur les machines soufflantes , je vais donner la description d'une des meilleures machines de ce genre qui ait été construite jusqu'à présent ; je vais faire connaître celle que le célèbre mécanicien anglais Smeaton, a fait exécuter il y a plus de 20 ans, à Carron en Ecosse , avec le plus grand succès. Elle est représentée en coupe verticale , fig. i8, et en plan horizontal , fig. 21.
A A est la roue hydraulique à auge tra-
versée par un axe de fonte de fer el n, supporté par un massif DD,ER, sur lequel est la crapaudine dans laquelle tourne le tourillon. B, B' B' , B" B", B" B' " , les quatre grands balanciers. On n'en voit que trois, parce que le second est caché par le premier. -CC, les quatre cylindres posés sur des madriers MN entaillés les uns dans les autres.
hh
, gg , ff, murs qui supportent les ma-
V, kr, F, 1T, conduit commun dans lequel l'air de chaque cylindre arrive.
D, tuyau qui conduit l'air à. la tuyère du
fourneau. (1) (2) (3) (4) b , g, quatre manivelles poudées placées à angles droits et coulées en fonte de fer.
k, kf,k,,,krf,, manchon qui réunit les manivelles coudées les unes aux autres pour ne former qu'un seul axe. MN, M'IV , 111"N", OP "IV' " , pièces de bois qui portent les crapaudines dgneleaciciaelles
tournent les tourillons de chaque manivelle. 1,1, 2,2, 3:3) 4,4, tringles qui établissent la
communication entre les extrémités B BI ,« balanciers, et des Inanivelles cou-.
dées.
S$ fig. 19 , boulons qui attachent les tiges des pistons et les tringles des manivelles aux balanciers. 18, l'ouverture par laquelle l'air entre dans le,cylindre lorsque le piston se_lève.
V, soupape qui se lève lorsque l'air entre
dans le tuyau commun W, pendant que le piston descend. On-voit dans la.fig. 23 les détails, de la réu-
nion des manivelles coudées. abed', efg , les bouts Carrés sont la 'boîte kk les réunit' sépares par une tige de fer S, retenue par un écrou u qui l'empêche de glisser : par le moyen de ces boîtes toutes les manivelles tournent en-