Journal des Mines (1809, volume 25)
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DESCRIPTION ET TIdORIE
DES SOTJFELETS CYLINDRIQUES.
du cylindre d'entrer dans le réservoir et l'empêchent d'en sortir.
s. IX.
f, g, h, i est un réservoir prismatique qui
Moyen proposé pour construire ,une nouvelle.
reçoit l'air lorsque le piston s'élève ou s'abaisse.
machine soufflante mue par des leviers coudés, ,préférable à celles qui ont été
Ces sortes de machines soufflantes où l'on emploie une grande force motrice , remplacent des machines , plus compliquées, à trois ou à
quatre cylindres , et elles exigent moins de place ; mais la tige du piston doit être attachée aux leviers par un moyen particulier que j'ai décrit dans un ouvrage, sur l'Amélioration
de l'Art hydraulique, imprimé à Baireuth
en i800 ; on y trouve les détails sur le mouvement de la tige du piston, pages 58 à 6o ,
et les dessins ,p/. XI et XII. Ces machines souffian tes , mues par des machin es à vapeur' .dou-:.
hie effet, de Watt, sont d'une grande utilité, parce que l'on épargne la dépense d'un grand régulateur, et que l'on peut y suppléer par un petit réservoir. Si les coups de piston se suivent
bien dans ces mouvemens , il est rare que le piston s'arrête plusieurs secondes. Ces machines soufflantes ont un inconvénient, c'est que, toutes les fois qu'il faut réparer le piston, ou toucher à l'attache de sa tige , il faut démonter le,_disque ou couvert supérieur du cylindre., ce" qui exige du travail et de l'embarras.
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employées jusqu'à présent. -
J'ai lori g-tems cherché à placer cette machine
dans un petit espace, et à mettre les cyliQdres dans une position renversée, parce que_, dans cette position, où le piston est tiré de bas en haut, l'attache des tiges sur les pistons est plus facile, qu'elle se soutient plus long-tems , et
que la poussière ne se ramasse pas entre les cylindres et les pistons, et que ,. dan.s toutes les machines, un mouvement de traction est préférable:
Lafg. 25, pl. III, représente la coupe dessinée de la machine, lafg. 26 son profil vu de côté, et la fg. 27 le plan.
CC, CC,CC,CC, sont les quatre cylin-
dres placés sur de forts chassis de bois, liés par des barres de fer fondu, attachées par des écrous et des vis. MM, NN, 0 0, PP , sont les murs sur lesquels le tout est placé.
Chaque piston, fig. 25, est percé de deux
ouvertures sur lesquelles sent des soupapes zzle.
par lesquelles l'air entre lorsque le piston des-
cend; celui-ci est enlevé par une tige de fer cylindrique mm qui. passe dans la boite à cuir h du couvercle du cylindre ; en-dessous est une tringle de bois q q maintenue entre des