Journal des Mines (1809, volume 25)
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DESCRIPTION ET 1.11k0EIE
DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
pièces b b pour contenir le piston dans une position constante.Les quatre tiges des pistons sont attachées par leurs parties supérieures àdes chaînes fixées- sur les segmens circulaires des balanciers A A, A' A' qui se meuvent sur les axes au. A chaque mou-
vement de ces balanciers ,:dont les axes sont -égaux, un piston s'élève et l'autre descend par son propre poids. L'air comprimé dans la partie supérieure des cylindres, soulève deux soupapes pour passer. dans un réservoir KV, commun à chaque paire. de cylindre, et de là passe dans un tuyau E commun à ces deux réservoirs, pour entrer en-
suite dans le tuyau D D qui doit le conduire
aux tuyaux des fourneaux. On donne le mouvement aux balanciers en -
les faisant communiquer par des tringles de fer 1,1 , 1,2 , aux manivelles coudées 12. Les tourillons de celles-ci passent sur deux paires de crapaudines, et leurs bouts carrés sont réunis. par deux manchons kk , k' k' , comme on l'a déjà vu Ji g 23. De cette 'manière , les tringles à tiges de fer exercent la même action en. tirant ou en poussant car dans chacun de .ces mouvemens il y a un piston montant et l'autre descendant ; ainsi l'action et la réaction des deux manivelles coudées produit le Même effet. sur les quatre pistons , que s'il existait quatre manivelles coudées placées à angle droit, comme dans la machine soufflante de Carron , et le courant d'air est également uniforme- et sans interruption.
Les deux manivelles sont réunies l'une à , , de la roue R B. par
- l'autre et à l'arbre
les
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les manchons k k, d'où résulte la mise en mouvement de toute la machine. La direction oblique des tiges de communication qui font un angle aigu avec le balancier, ne nuit en rien au mouvement, parce que l'axe de la roue et celui du balancier sont dans un même vertical.
.X. Disposition d'une machine soufflante à quatre cylindres , mue avec des manivelles coudées,
de nzanière à occuper la plus petite place possible. Cette machine représentée fg. 28, présente de grands avantages, en ce qu'elle occupe le moins de place possible , que sa construction
est très -simple , qu'elle est sans boîte à cuir, et que les pistons sont mus par le bas.
Les quatre cylindres CC, C' C', dont il n'y en a que deux de visibles dans cette figure, sont très-rapprochés et à la même distance l'un de l'autre : ils sont posés sur de fortes poutres liées par des barres de fonte comme dans les machines précédentes ; les premiers réservoirs d'air KV,:le grand tuyau de communication E, et le _conduit du vent D, sont également comme dans les machines précédentes. Les tiges des pistons qq sont attachées
par des chaines aux leviers coudés en forme
de deux croix AB , AB, A' , A' B' . L'oscillation de ces leviers est produite par les manivelles coudées qui y communiquent à l'aide des H Volume 25.