Journal des Mines (1809, volume 25)
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DESCRIPTION ET TIIORIE
quatre cylindres mus par quatre manivelles placées à angle droit.
Il est difficile de fixer entre ces machines soufflantes celle que l'on doit préférer; le choix doit dépendre des forces que. l'on peut employer , des effets dont on a besoin , et des
localités dont on dispose : c'est d'après ces' données que l'on peut appliquer à chaque machine les changemens et les modifications que les circonstances exigent. Mon but , dans cette description , étant moins de faire connaître toutes les machines que j'ai vues en Angleterre , et dont il n'en existe peut - être pas deux semblables , que d'indiquer celles qui sont les meilleures , plus parfaites, et qui doivent être proposées
comme modèles : mes lecteurs ne doivent pas:
être surpris de ne pas trouver dans cet ouvrage la description de toutes les machines qui existent en Angleterre, et de voir, à la place, quelques machines de mon invention, lesquelles, à ma connaissance, n'existent enore dans aucun lieu. En général, toutes les machines qui vont ne vont pas toujours bien, et celles qui vont bien peuvent quelquefois aller mieux.. Je n'ai pas cru devoir' :décrire ces dispositions .que l'on trouve en plusieurs' usines .d'Angleterre et de Prusse, où les manivelles qui lb-nt mouvoir les tringles , ne sont pas attachées directement à l'arbre de la roue hydraulique ,: mais à un autre arbre qui est
mis en mouvement par un engrenage qui augmente sa vitesse parce que ces moyens, avec Lesquels on clierche .à angin uter la Vitesse,
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DES SOUPPLETS CYLINDRIQUES.
ne sent propres qu'à multiplier les. fiottemens et à-faire perdre inutilement une Partie de' rà: 'force employée, et parce que quelle que soit la lenteur d'une roue hydraulique, on peut toujours, par desproportions et des dispositions con-
venables des cylindres , obtenir les effets dont on a besoin , relativement à la force que l'en
emploie (1). Ce que Fou doit principalement $e.
proposer, c'est de diminuer les obstacles, les
frottemens , et parvenir à son but par le moyen le plus simple. Je n'ai pas fait mention, par la même raison,
des volans employés dans quelques machines soufflantes ; parce que ces roues, comme le savent les mécaniciens instruits , ne servent qu'à diminuer l'effet de la machine en augmentant les frotternens , soit par la résistance de l'air , soit par toute autre cause. Ces machines ne doivent être employées que là où elles sont absolument nécessaires ; mais ce cas ne peut jamais arriver dans une bonne disposition de machine soufflante cylindrique , d'après les dimensions données dans cet ouvrage,
sur-tout lorsque la roue a assez d'eau pour
éviter toutes les petites inégalités de mouve-
ment. Quoique l'on puisse_ appliquer l'action d'une (1) On ne parle ici que des roues à auges qui reçoivent l'eau par-dessus , et dont le diamètre est déterminé par la hauteur de la chute : quant à celte des roues à aube , la vitesse reste , à un certain point, libre, parce qu'elle dépend. du diamètre qu'on leur donne ; dimension qui peut varier selon le besoin. (Note de l'Aliter/1% )