Journal des Mines (1809, volume 25)
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DE CORPS MARINS.
SUR nr,s n.311, R EIN TES
ne sont ,que les empreintes extérieures de Coquilles dent le test a totalement disparu ; mais leur bel état de conservation permet de les regarder, pour la détermination, comme les coquilles elle.s-Juêmes. Nous devons dire cependant qu'enIgénéral elles paraissent avoir été comprimées ; ce qui est beaucoup plus sensible encore pour les Univalves que pour les bi-
valves. La partie de ce banc marneux, inférieure au cordon de cristaux gypseux, ne nous a pas présen té la moindre trace de coquilles. Au-dessous de ce grand. banc , sont deux bancs de gypse, l'un ( n°. 5) de o"',22 d'épais-
seur, et l'autre ( n°. 7) dep'",3o , séparés par un petit lit de marne argileuse (re. 6) feuilletée, grisâtre, épais de om,o5. Ces deux bancs et le petit lit de marne forment ensemble ce que les ouvriers nommentle
banc rouge ; le supérieur est d'un gypse à grain. -assez fin et sans cristaux apparens ; l'inférieur est à grain encore plus fin , et l'on y remarque de petites lignes horizontales:de .cristaux gypseux à peine plus gros que des grains de millet. 'Nous n'avons rencontré aucun .fossile dans ces.deux bancs , non. plus que dans celui (pli
- vient au-dessous (no. 8), lequel est formé d'une
marne calcaire blanche tendre, et qui a om,16 d'épaisseur. Ce dernier recouvre un .banc de marne argileuse feuilletée, grisâtre (no. 9), qui renferme dans; son.,milieu _un autre banc irrégneep,de gypse à grain très-fin: celui-ci est plus oltinOins -épais et, manque quelquefois tout-à-fait.r de .çeltq marne redennent -
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des débris de :Corps rameux ,;'brunâtres , que
nous n'avons piï déterminer
mais qui ont
l'apparence de plantes marines. Vient ensuite un banc épais de om,i6, nommé .éitillou blanc (no. no), dans lequeê nous avons
retrouvé les empreintes et les moules de coquilles annoncées par M. Desmarest père , et (l'ont nous avons parlé plus haut. Ces coquilles, du genre des cérithes, sont semblables à l'une de celles qu'on voit si abondamment dans les couches Moyennes de la formation calcaire ; elles diffèrent , non-seulement par leurs caractères, de celles qüenous avons trouvées dans la marne jaune .à 1m,30' au-dessus, mais encore elles ont cela de particulier, qu'elles ne sont point com-
primées et qu'elles présentent un moule intérieur. La pâte qui les renferme est un calcaire marneux blanc , dur, solide, à grain trèsserré. Un petit banc de gypse ( n°. ) de om,1 , au milieu duquel se trouvent des moules intérieurs des mêmes cérithes de la pierre à bâtir, -sépare ce calcaire,solide d'un autre banc de calcaire marneux blanc et très-friable. (n9. 12) ,
-,nbanné souchet par les ouvriers ; ce dernier,
.épais de 0'1,22, semble entièrement formé d'em-
reintes extérieures de coquilles turriculées , -qu'on ne saurait rapporter plutôt au genre des .turritelles qu'à celui des cérithes. On y 'voit de
.plus des bivalves striées, quoique fort rarement.
Après un banc de marne argileuse brune
feuilletée (no. 13) , qui vient immédiatement au-dessous, se trouve un grand banc de gypse ( no. i4), dont nous n'ayons vu que9m66 ap-
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