Journal des Mines (1809, volume 25)
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SUR DES e M11tEtNtES
parens au-dessus du sol actuel de la carrière, Ce banc, nommé pierre blanche par les ouvriers , est d'un gypse assez pur, si l'on en excepte les om,o8 , premiers centimètres qui forment comme un petit banc particulier ( no: i5)
mêlé de calcaire. Nons ignorons l'épaisseur réelle de ce banc et la nature des Couches qu'il recouvre ; nous savons seulement d'après le Mémoire de
M. Desmarest père , qui a visité cette carrière lorsqu'elle était exploitée , et que les déblais n'en avaient pas encombré le fond, qu'il est superposé à un banc de terre glaise. Après avoir ainsi observé la position des amas de fossiles que contient cette troisième masse, et avoir reconnu que ces amas sont au
nombre de deux, et qu'ils sont séparés par om,32 de masse sans fossiles, intervalle au milieu du-, quel se trouve un banc de gypse (le banc rouge) dont l'épaisseur totale est de orn57, et que l'a-
mas inférieur par sa position est encore placé sur un banc de gypse très-épais, nous passâmes à l'examen particulier des empreintes que nous avions trouvées.
La première chose qui .nous frappa, ce fut l'analogie parfaite des empreintes de la marne jaunâtre, no. 3, avec les coquilles fossiles de Grignon. (1), dont les formes sont tellement semblables à celles des coquilles marines vivantes,
qu'on ne doute pas aujourd'hui qu'elles n'aient vécu comme elles dans les eaux de la mer. Ce qui nous surprit ensuite, ce fut de voir (I) M. Couilé avait aussi de son côté'iéconnu cette analogie.
223 DE CORPS MARINS.. ces empreintes analogues aux coquilles de Grignon superposées ici, à celles des coquilles des
couches moyennes de la formation calcaire , tandis que dans toutes les autres positions connues , elles sont situées au-dessous. Néanmoins, pour nous assurer de la vérité de ce premier aperçu, nous nous sommes occupés de la comparaison et de la détermination des espèces que nous avions recueillies d'après la collection et les Mémoires de M. de Lamarck , et nous les présentons à:la Société en y joignant tous les analogues que nous avons pu nous procurer. Les fossiles de l'amas supérieur ou de la marne jaunâtre, analogues à ceux de Grignon, et dont le nombre se monte déjà. à plus de vingt , sont calyptrée ( eatyptrea trochifornzis). rocher (murex pi/raster). 4 cérithes. 2 turritelles (turritella imbricataria et te-
rebra).
2 volutes (voluta citharea et nzuricina). 1 ampullaire (ampullaria sigaretina). 5 bucardes , dont le (cardiumporrulosurn).
crassatelle ( crassatella lanzellosà). 2 tellines , dont la ( telling rostralis). citherée (citherea senzi sulcata). 2 manches de couteau ( dont un grand trèsapprochant du solen vagina). 4 corbules, parmi lesquelles les corbula gal, lica et striata , et peut-être l'anatina. Outre les vestiges de coquillages dont »nous venons de donner l'énumération, on trouve