Journal des Mines (1809, volume 25)
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ADDITION ATI AILUOIRE
primitif (fig. 1) , sera BA D. Ce prisme, dans 4 g gi
u
lequel l'incidence de g sur g' est de 126° 52', représente, suivant M. :Bernhardi , la forme élémentaire de l'arragonite , et ses pans g, g' correspondent à ceux qui font entre eux les plus grands angles sur le prisme hexaèdre, dont on voit (fig. 6) la coupe transversale ou la base (1) , c'est-à-dire, à ceux qui sont désignés par les lignes ml, d'une part, et p x , p u de l'autre. Dans la même hypothèse , il est facile d'obtenir les deux autres pans dirigés
suivant nu et ix, en les faisant dériver du
décroissement e ( fig. ). Mais je me borne à énoncer ce résultat, qui n'est pas nécessaire
pour l'objet que je me propose dans cet ar-
ticle. La première difficulté qui se présente contre l'hypothèse dont il s'agit , est fondée sur la mesure de l'angle lui d'(fig. 6) ou u _p X, que j'ai vérifiée tout récemment avec beaucoup de soin, et que j'ai constamment trouvée de 128°, conformément à ce que j'avais annoncé dans mon Traité (2). M. de Bournon , dont l'exactitude est connue, indique la même valeur (3).
Il en résulte que l'angle gak
(fig.
3) qui,
(1)- Cette figure est la même que la seconde, à Pexception
qu'elle est tournée de manière a se trouver en rapport de position avec lafig. 5. -(i) Tom. IV, pag. 338.
(3) JoiJrnal des Mines.,'.n.. 103 pag43,
SUR L'ARRAGONITE.
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d'après la théorie du rhomboïde calcaire, n'est que de 126° 52', se trouve plus petit que le véritable angle, d'une qnantrté égale à 1" 8', et quand elle se réduirait à un demi-degré , j'ose dire qu'elle serait encore appréciable sur les cristaux qui ont servi à mes mesures (1). Mais d'une autre part l'élément de l'arragonite n'est point le prisme dont le grand angle égale 128°. J'ai prouvé dans mort Mémoire que
cet angle est produit par la réunion de deux angles de 64°, qui appartiennent à deux prismes rhomboïdaux T, H (fig. 6) , ou R, S, accolés l'un contre l'autre, dont chacun provient de l'octaèdre primitif (fig. 7) , qui a subi un décroissement par une rangée sur l'arête C et sin; son opposée. Les morceaux, qui dèslors étaient dans ma collection , et d'autres dont j'ai fait depuis l'acquisition , ne laissent aucun doute à cet égard, et l'on a même trouvé (1) On peut se Convaincre, par une observation facile à faire, que le gonyomètre est susceptible d'indiquer des er-
reurs d'un demi-degré, sur-tout lorsqu'on opère sur des cristaux proprement dits, et non sur des fragmens obtenus par la division mécanique. On prendra, par exemple un grenat dodécaèdre choisi parmi ceux dont les faces sont les plus lisses et le plus exactement de niveau. On essaiera d'appliquer sur deux de ses faces contiguës les alilades du gonyomètre ouvertes sous un angle de 120..1. , et Pon apercevra un vide entre l'une d'elles et la face correspondante du cristal. On changera l'angle des alilades , de manière qu'il ne soit plus que de 119° 1- ; on aura un nouveau vide en sens contraire du premier. Enfin, si l'on écarte les alilades d'une quantité égale à 12O, on verra qu'elles coïncident exactement avec les faces du cristal.
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