Journal des Mines (1809, volume 25)
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SUR tES RICHESSES miNinAr.s
ces mines nommée Klappershadt , est située à 400 mètres à l'Est du hameau de "Laminers beim. Elle fut égaiement abandonnée il y a 63 ans environ. 11 paraît, d'après la situation
des anciens puits, qu'on y a exploité deux filons cornme dans la première ,, mais avec moins de suite que dans celle-ci. II y avait une ancienne fonderie consacrée à
la fusion des minerais de ces deux mines , et .située au confluent des ruisseaux Prupbach et ,Luttershach : cette fonderie a été par la suite changée en moulin. La troisième mine était appelée Giesemnicherthal , du nom de la petite vallée où son entrée aboutit; elle est située à 7 ou 800 mètres au nord de Hornig , et fut ouverte par un Chanoine de Munster-Eyffel il y a 5o ans environ. Ses produits consistaient principalement en minerais de cuivre ; son exploitation fut de peu de durée, et sa fonderie, placée sur le ruisseau Prupbach , sert maintenant d'habitation à des paysans. Outre ces mines anciennes, on voit sur la montagne nommée Hornigkopf,, située éga.lement dans l'espace, concédé, des indices d'un filon de plomb qui-iYa". jamais été exploité. Ces deux dernières min es et cef indice n'ont été encore le sujet d'aucune recherdie ; M.Schmitz
a seuiemennt réparé et poursuivi les ouvrages de la 'première, dent l'entrée est'sür le bord du ruisseau Prupbach. Il a commenc,èl'sesuavatix en l'an u i, et 'Clefinis ce tems il a rouvert la galerie d'écoufeihent sur presque,tottte sa loirgueur , ainsi qu'une partie des '-ii supérieurs ,-
qui y aboutissaient.'
DU DEPARTEMENT DE RHIN-ET-MOSELLE. 265
- Cette mine, à laquelle l'espérance qui dans ce cas n'est pas une illusion, fait donner le nom favorable de Gliickstha , renferme deux filons dirigés, du N. O. au S. E. , l'autre du N .N N. O. au S. S. E. , penchant vers le Sud -de 8o degrés, et se croisant sous un angle de 20 à 25 degrés. Ces filons sont épais de deux à trois pieds ; ils sont composés de quartz ou pierre blanche et dure, faisant feu au briquet, .dans laquélle sont disséminés assez abondamment des minerais de plomb et de cuivre (plomb
sulfuré et cuivre pyriteux ). Les couches ou
bancs pierreux dont la montagne est composée, sont d'un grès gris-noirâtre entremêlé d'argile schisteuse noirâtre et quelquefois bitumineuse. Elles courent de l'Est à l'Ouest, s'inclinent vers le Sud, et sont coupées par un grand nombre
de veines peu épaisses dont plusieurs renferment du minerai de plomb. Les ouvrages des anciens consistent en une oalerie inférieure destinée à l'écouleloncrb bue
ment des eaux, et en plusieurs puits percés de., distance en. distance , depuis cette galerie jusqu'au jour. Ainsi que je l'ai dit plus
haut, M. SchmitZ n'a presque fait endure que -rouvrir ceux de -ces travaux qui par la suite peuvent lui être utiles ; mais il fonde son espour, 10. Sur les parties du filon principal enfoncées dans la montagne, et que les ouvrages ciens n'avaient pas atteints ; 2°. sur la partie. même filon, située' avant.du point où la' a.Jerie d'écoulement le,. rencontre; cette partie'.
intacte encore, a plus de 4Oo 'mètres de loi>
Sueur et près de 4o mètres de hauteur au-dessus