Journal des Mines (1809, volume 25)
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SUR LES RICHESSES MINIRALES
DIT IdPARTEMENT DE RHIN-ET-MOSELLE. 279
et comme ce percement aurait lieu dans un. terrain tendre, il n'exigerait aucune forte dé-
Mais si une société nouvelle, car une réunion
seur et leur étendue, de nouveaux.travaux.
reprendre les mines de Trarbach , j'en suivrais les travaux avec toute la sollicitude que mériterait leur- importance ; j'indiquerais suivant quel système on doit percer de nouveaux ouvrages, et je serais heureux d'introduire dans ce département hs grandes améliorations qui sont nées des derniers progrès des sciences et des arts.
pense. Tel est l'état actuel des mines de Trarbach , injustement délaissées. J'ai fait voir que les filons sur lesquels elles ont été ouvertes, méritaient encore par leur continuité, leur épais-
J'ajouterai à ces premières preuves, un extrait des analyses de plusieurs minerais de Trarba.ch ,
faites par M. Vauquelin, membre de l'Institut de France, et l'un des premiers chimistes de l'Europe. Le minerai de plomb de Kirschwald lui a rendu sur 100 parties, 54 parties de plomb, 8 parties de soufre, et 38 parties de matières terreuses. Celui de Kawpfeeirz , 69 parties de plomb, 16 parties de soufre , et 15 parties de matières terreuses. Celui d' Albnosenrecht , 42 parties de cul. vre , 6 de soufre, et 52 parties de matières terreuses , d'eau , etc. Enfin le minerai de plomb de Kautenbach, a donné, toujours sur ioo parties ,64 parties de plomb , 18 parties de soufre , et 18 parties de matières terreuses. Il inc semble que tous ces détails sont bien suflisans pour exciter à de nou-velles recherches
sur ces mines. Mais pourquoi, dira-t-on peutêtre , ont-elles été abandonnées ? Pourquoi ?
d'actionnaires peut seule tenter cette entreprise ; si une société, dis-je, se déterminait à
f. Mine de plomb et de cuivre de Peterswald , mairie de Blankerath , autrefois exploitée par M. GoS si de Saint-Goar.
Le pays de Petersvvald est hérissé de monta-
gnes et sillonné par d'étroits et profonds valions. Les couches de schistes argileux ( thonschiefer) y sont de la nature de l'ardoise ; elles courent de l'Est Nord-Est à l'Ouest-Sud-Ouest, et penchent vers le Sud. Ces couches sont coupées de nombreux filons
parallèles, dirigés du Nord au Sud environ. J'en ai compté jusqu'à cinq sur un très-petit espace. Ils sont composés de quartz d'un beau blanc de lait dans lequel sont disséminés à rares intervalles des minerais de plomb (bleyglanz) , de cuivre ( kupferkies ) , et de zinc (blende); tous riches en argent.
c'est qu'elles ont été exploitées par des personnes
M. Gossi de Sain t.Goar avait fait percer différens ouvrages sur l'affleurement ou partie visible de plusieurs de ces filons. Il y employait
souvent de les engager dans de folles dépenses.
dernière guerre.
tantôt ignorantes, tantôt imprudentes, qui se confia.:ent à des charlatans dont l'intérêt était
20 ouvriers. Tout a été abandonné avant la
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