Journal des Mines (1809, volume 25)
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suit trs rircrinssts mrivinArrs
et de l'aure par les valions non moins profonds du Griindelbach et de Holsfeld. La montagne est formée de couches de schiste ardoisé ( thonschiefer), allant de l'Est-Nord-Est l'Ouest-Sud-Ouest et penchant vers le Sud, Le filon,quelq uefois épais de 4m,6, plus souvent
de im à
, renferme dans du quartz (quartz), du zinc sulfuré brun (blende) presque coinpacte, que traversent des veines de plomb -sulfUré ( bleyp,lanz) avec un peu de cuivre pyri-.
teux ( kupferkies.); il court sur 3 heures (N. E. - S. O. ) , et s'incline de 7o degrés vers le Sud. On voit sur le plateau de légères traces d'an-
ciens puits creusés dans un tems inconnu , et au moyen desquels on avait effleuré l'exploitation du filon jusqu'à 23m seulement de profondeur; c'est là l'histoire de toutes les mines de ce pays dans le moyen âge, où l'on cédait aux moindres obstacles, parce qu'on ignorait l'art de les vaincre. Les travaux modernes consistaient en plusieurs puits ( 5 à 6) percés sur le filon jusqu'à oom de profondeur, et desquels partaient divers
ouvrages intérieurs. Une galerie d'écoulement qui aboutissait au sommet d'un ravin nommé Wollesbach, dirigé vers le Rhin, venait cou-
perces puits 21 la profondeur de 58m, et l'on épui-
sait par des machines les eaux inférieures à ce niveau. Le minerai renfermait principalement du
plomb ; on retirait seulement du quintal de ce méal fondu , 4 liv. de cuivre ; sa richesse en argent était, sur la même quantité, de 3 à 4 onces.
Il y avait sur le bord du Griindelbach 34 tables
DU DÈ:PARTEMENT DE RHIN-ET-MOSELLE. 285
à laver le minerai; deux bocards (poch-werck) à six pilons pour le pulvériser ; deux fourneaux servant à le fondre (schmeltz-oefen-krumme-
oefen); deux fourneaux pour retirer l'argent du plomb ( Treib-cefrn), et un petit fourneau. pour raffiner le cuivre.
Le filon bien réglé traverse le vallon de Holsfeld , au-delà duquel sont de très-anciens ouvrages ; il traverse aussi la vallée du Rhin : et de la ohne du plateau de Werla.0 , on aperçoit
sur la même direction et vers le milieu du
penchant, des montagnes rapides qui bordent la rive droite du Rhin; 011 aperçoit, dis-je ,
les orifices de la mine de krahnich; les ou-
vriers qui y entrent et qui en sortent par troupes
nombreuses et bruyantes : en un mot l'image de l'activité , d'une industrie florissante , pendant que le sommet aride de la montagne de VVerlau est désert et silencieux.
Cependant au fond de cette mine abandonnée sont de bons minerais ; l'exploitation s'est arrêtée à un niveau assez élevé; la situation du gîte placé au-dessus de vallées profondes est merveilleuse pour l'écoulement naturel des eaux ; et l'on a peine à concevoir comment le brusque abandon, causé par la guerre, a pu, avoir d'aussi longues suites. Le filon de Werlau n'a pas été exploité du côté du Rhin, ni vers le Holsfelderthal ; il n'est connu qu'au milieu de son cours, et pour ainsi dire vers sa crête ou partie supérieure; car la galerie d'écoulement dont j'ai parlé plus haut, et qui n'épuise les travaux que sur une hauteur de 58 mètres , est un ouvrage bien mesquin, si l'en-considéré que cette mine par sa position