Journal des Mines (1809, volume 25)
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SUR LES RICHESSES MINÉRALES
J'estime qu'il y a lieu de poursuivre cette recherche qui serait si importante dans le moment actuel où le prix du cuivre s'est élevé à un taux
excessif. Le grand nombre de filons dont la mond'Eyprig est entrecoupée , est un indice fataonne vorable. Il est probable que parmi ces filons, et
celui que l'on a suivi en fournit une preuve, il en est qui ne sont pas stériles. On voit donc que le travail par lequel on doit rendre l'air à cette mine , doit être en même-tems un travail de recherche. On atteindra ce double but en perçant du côté du petit vallon dit Landuerthal , une galerie dont la direction sera Nord-0 uest-SudEst , ou d'une manière plus précise, à 4o deg. du Nord vers l'Ouest, et qui aboutissant à une grande profondeur au-dessous du puits actuel, servira encore à débarrasser des eaux s'il s'en rencontre. Voilà quel est l'état actuel de cette recherche , suivie jusqu'ici avec -Une constante et in-
telligente activité par M. Henri Gossen. et M. Schubach de Réineck son associé.
b. Indices de minerai de cuivre dans le territoire de Laufersweiler (1), mairie de Sohren , demandés en permis.si on de recherchepar MM. Michel Klaus et Everard-Heil de Laufersw eller.
Près de Laufersiveiler, , sur le penchant de la montagne appelée Ilettenberg , composée de schistes argileux noirâtres (monschiejér), qui courent du Nord-Est au Sud-Ouest , et penchent vers le Nord, paraît un filon épais
DIT DÉPARTEMENT DE RHIN-ET-MOSELLE.
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de deux décimètres, dirigé de l'Est-Sud-Est à l'Ouest-Nord-Ouest, et presque perpendiculaire à l'horizon. Ce filon est riche en pyrite cuivreuse (kuplerkies) mêlée de plomb sulfuré ( bleyglanz, ). On l'a mis à découvert par un puits ( schacht) sur une hauteur de 7 mètres, et par une galerie stollen ) sur 8 mètres de longueur. Il ne subit
dans cette étendue aucune variation d'épaisseur ni de richesse. Ces travaux bien entendus , mais qui n'ont fait encore qu'effleurer le gîte de minerai, donnent néanmoins une idée assez avantageuse pour faire croire qu'il s'améliorera dans la profondeur. D'ailleurs la montagne est sillonnée d'une multitude de veines de quartz, et parmi elles , il peut s'en trouver de riches en cuivre. Cette conjecture est d'autant plus fondée, que l'on voit près de là un second filon métallique qui court du Nord au Sud et coupe le premier.
On attend pour continuer les travaux, une permission du Ministre de l'Intérieur. Alors, d'après mes conseils, on percera une petite galerie d'écoulement ( erhstolletz ) , longue d'une cinquantaine de mètres, qui traversera et fera reconnaître le second filon dont j'ai parlé, débarrassera des eaux ,qui paraissent déjà au fond des travaux, et aboutira à 7 ou 8 mètres au-dessous de leur niveau actuel.
(1) Permission accordée le 28 octobre 1808.
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