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Journal des Mines (1809, volume 25)

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PAYS DE SARREBRUCK.

SUR LES MINES DE HOUILLE

très avantageusement au milieu de nom-

breuses houillères et forges que renferme le pays de Sarrebriick. Trois de Ces t'orges étaient domaniales ; deux ont été Vendues depuis peu,

et l'école est bornée à la seule usine de Geislautern. L'aliénation de ces usines est Une suite des principes que le Gouvernement 'semble s'être faits depuis très long - teins de ne point faire administrer pour sou,compte d'établissemens de mines ou d'usines. Nous avons

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Réduite à une seule usine, l'école de Geislautern sera obligée de faire 'des constructions dispendieuses pour pouvoir acquérir les développemenS nécessaires au but de son institution en .

ce qui concerne le traitement du fer : quant à Pexploitativ de la houille , le Gouvernement possède les Moyens de lui donner de ce côte doit avoir ; if n'a pas enl'extension core disposé des houillères de Sarrebriick. Pour faire de l'établissement impérial de Geis-

vu que la plupart des Gouvernemens allemands avaient des principes entièrement opposés, 'aux-

lautern une véritable école- pratique , 'et en.

leur richesse Minérale. 0 bj ectera-t- on que l'ins-

ger leur existence pendant une longue suite

truction pratique dans Part des mineset usines, semble depuis plusieurs siècles être l'appanage de la nation allemande, et qUe les connaissances

de siècles , il se présente un moyen préférable à tout autre , c'est de confier cette exploitation , en prenant à cet égard ternes les sû-

point en France ?;..À cet égard que l'on consulte.,

croire nécessaires, aux employés du Gouverne-

quels ils paraissent devoir l'accroissement de

en ce genre ne 'Sont point 'Portées au même je ne dirai pas les' écrits français que le colis des ingénieurs des mines a publiés depuis douze

ans , mais plutôtles écrits allemands sur l'état actuel de l'art des mines .en France ; et mieux, encore que l'on consulte les faits cités plus haut, et que l'on y réunisse les témoignages des expleitans français dont les travaux sont réellement dans un état d'activité conforme 'aux principes de -Part. Alors , l'homme impartial cessera de répéter par habitude ce que plus d'un homme avide continue de publier par mauvaise fi, parce qu'on a pu le dire il y a 25 ans avec quelque vérité , quand le Gouvernement français n'avait pas encore

  • accordé la moindre attention à l'instruction

pratiqiie dans l'art des Mines et usines;

même- teins pour assurer -aux belles mines de Sarrebriiek une exploitation propre à prolon-

retés et toutes les précautions que l'on pourra

ment même , aux hommes de l'art , aux ingénieurs des mines de- France, et d'en faire une branche de Pécole-pratique de Geislautern. La houille est répandue avec une extrême abondance dans les environs de Sarrebrack il paraît cependant que son exploitation et son.

usage n'y datent pas d'une époque très-ancienne. Les premières exploitations ont été faites par des particuliers à la surface et

sans ordre. Beaucoup de trous ont été creusés les uns à côté des autres; beaucoup de terrain a été bouleversé, et peu de substances ont été extraites. Mais bientôt les Souverains ont ouvert des exploitations régulières , et vers le milieu du siècle dernier , le prince Guillaume 'de Nassau s'empara de toutes les .mines de