Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1809, volume 25)

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S'Élit LES MINES DE HOUILLE

tous ensemble devraient rapporter au Gonvernement 86,000 fr.. pendant la confection des travaux d'art, et 3.o6,000 fr. après leur achèvement.

Ces projets de redevance, qui sont fixés en nature, c'est-à-dire, déterminés pour chaque, mine par une fraction du produit brut, ont été calculés de manière à ce que le Gouvernement partageât toujours avec le concessionnaire le produit net par parties égales ; de sorte que d'a-

près les cale. uls de M. Duhamel, dont on ne peut que reconnaître la parfaite exactitude, ce produit net s'élèvera annuellement, après l'achèvement des travaux d'art, à 212,000 francs, si les débouchés restent les mêmes qu'ils sont aujourd'hui ; mais en supposant cependant les affouages accordés aux communes réduits duire de bon coak. L'Ecole-pratique de Geislautern devant embrasser toutes les modifications que présente le trailement du fer, l'introduction des procédés anglais ; pour obtenir ce métal au moyen de la houille , sera la première extension donnée à l'usine actuelle et l'on a le projet d'établir

à cet effet deux nouveaux hauts fourneaux, qui devront

être alimentés par du coak , et en consommeront annuellement plus de iOO000 quintaux. Pour obtenir cette quantité, il faudra plus dc i 6o,000 quintaux de houille de première qualité. Il devient donc indispensable d'affecter au moins à l'Ecole-pratique une seconde houillère qui fournisse cette qualité de combustible nécessaire à la fabrication du coak.

Les minés de Wellesweiler,, Saint-Iugbert Suleach

et Duttweiler sont les seules qui soient dans ce cas. Cette dernière est des quatre la moins éloignée de Geislautern et celle dont on peut le plus aisément porter l'extraction annuelle à la quantité nécessaire. Ces raisons ont déterminé M. Duhamel à proposer l'affectation de la,.houillère de Duttweilor à PEcole-pratique des Mines.

DIT PAYS DE SAE:REERUCK. 389 convenablement , ainsi qu'il sera eXposé plus

bas, ce Produit s'accroîtra naturellement si les débouchés augmentent.

Je répète qu'il me paraîtrait plus convenable, . pour le véritable intérêt du Gouvernement , de faire exploiter ces houillères directement par les membres du corps des mines, et de les réunir toutes ( celle de Groswald ex-

ceptée) à l'école-pratique des mines de Geislautern. Là surveillanCe que les ingénieurs des mines penvent exercer dans l'ordre de choses établi jusqu'ici , sur les exploitations qui sont ,dans les mains des particuliers, est loin d'offrir les avantages incontestables d'une direction immédiate , et les houillères neuves et abondantes de Sarrebriick peuvent devenir pour le pays où elles sont situées, une source si permanente d'activité et de richesse , qu'il me paraît autant du

devoir que de l'intérêt du Gouvernement, d'as-

surer la prolongation de leur existence et de leur prospérité par tous les moyens qui sont en son pouvoir , sur-tout lorsqu'il le peut sans

commettre même l'app arence d'une injustice. Le moyen qu'on propose ici me semble seul capable

de mener l'école-pratique des mines de Geislautern à son véritable but, d'en faire un point central d'exploitation qui puisse servir de modèle aux établissemens de mines et usines de tous les départemens voisins ; enfin d'assurer à l'Etat, soit sons le rapport des produits pécuniaires , soit sous celui plus important encore de l'activité donnée à l'industrie minérale, des avantages que l'on chercherait en vain à obtenir par des moyens différens.

Le principe du droit régalien des mines Bb3

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