Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1809, volume 25)

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DE 'VIEIL

SUR UNE SONDE

proportion connue avec ce nombre de tours, dont l'échelle , une fois faite , rend le calcul

fort simple..

Nous ne pousserons pas plus loin description., parce que ce qu'on vientcette de dire

suffit pour faire connaître en quoi consiste l'invention de M. Luïscius , et ce qui lui est propre. I1 nous suffit d'indiquer les perfectionnemens que l'auteur y 'a ajoutés, et qui lui ont. paru essentiels. Entre autres il y a. ajouté une pièce nomme le nzodérateur, qui lui sert à réglerqu'il chaque odomètre dans des endroits dont la profondeur est connue , préalablement mesurée à cet effet. Il emploie

Ékali

sa destination , devrait être très-simple. - A l'égard du Calcul de la profbrideur, M. Lus-

dus se demande si les corps, dans leur chute dans l'eau , prennent une vitesse accélérée comme en tombant dans l'air. D'après des expériences faites.

,

dit-il. ,

dans cette vue , il

pense qu'on devrait conclure pour l'affirmative ; mais il pense , en même teins , que son bathomètre doit si peu se ressentir de cette accélération

, que ce n'est pas la peine d'y

avoir égard. parce que , ajoute-t-il, le nombre des tours du moulinet est proportionné à la vitesse de la descente et à la densité du fluide, et qu'on a lieu de supposer que l'accé-

aussi un rouage plus composé pour les grandes Profondeurs , et alors l'odomètre a plusieurs cadrans. Enfin il fait usage d'une tige flottante qu'il nomme indicateur du courant; et il empêche que quelque poisson, ou autre chose , ne retarde ou entrave le mouvement du moulinet, au moyen d'un treillis de fil d'archal. L'auteur se fait différentes objections, entre. autres celle où la bouée et l'odemètre seraient emportés par un courant violent qui les forcerait à descendre obliquement : et celle, beaucoup plus importante , où le fond de la mer serait tellement mou et vaseux , - ou rempli de plantes marines et de coraux, que le repoussoir y entrerait bien avant, et que la machine y resteraitcomme suspendue. Pour remédier à ces in-

convéniens l'auteur emploie un mécanisme particulier, dont l'effet est de tenir l'instrument éloigné, à volonté, du. fond ; de sorte, dit-il, que la machine ne puisse manquer son effet. Mais on sent que quelques' ingénieuses

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que soient ces additions , elles ont l'inconvénient de compliquer la machine qui , par

lération ne pourra pas être bien grande dans la chute à travers un milieu aussi dense et aussi résistant-que l'eau de mer. L'auteur rapporte à

ce sujet , des expériences qu'il a faites en se servant d'un tubé de bois .de 20 pieds de longueur sur 4 pouces de diamètre, qu'il remplissait d'abord d'eau de puits ordinaire , ensuite d'eau chargée de quatre fois plus de sel marin que l'eau de mer n'en contient ordinairement dans un même volume. Il a fait couler son bathomètre dans ce tuyau , d'abord avec son poids Ordinaire , et ensuite avec un plus grand poids, et il n'a pas trouvé une différence

d'un vingtième dans la profondeur ; d'où il

-

conclut que, dans les circonstances ordinaires, l'erreur qui peut naître de cette cause est trèspeu sensible.

L'auteur termine son ouvrage par des préceptes sur la manière de mettre sa machine en