Journal des Mines (1809, volume 25)
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RÉSULTATS DE LA CRTSTALLOGRAPHIE
grains fins, faisant effervescence avec l'acide nitrique , pendant un instant, facile à réduire
par l'action du chalumeau, contient, d'après J'analyse qu'en a faite M. le conseiller des mines Selb , sur bau parties, 72 d'argent , 12 d'acide 15,5 de carbonate d'antimone mêlé
carbonique' d'un peu. de cuivre oxydé. La gangue de ce minerai d'argent trouvé amorphe en 1788, dans la mine de Venceslas , près d'Altwolfach, dans le Furstemberg en Souabe, a pour gangue la baryte sulfitée, et est accompagné d'argent natif et sulfuré, de plomb sulfuré et de cuivre
Plomb oxydé rouge. Ce minerai d'un. rouge foncé ; est facile à réduire à l'état de
Pi,inboxy- gris.2..
dé"ug'"
plomb métallique, par la simple action du cha-
lumeau. Ce premier exemple d'un véritable
Nickei na°
tit..
oxyde de plomb rouge on minium naturel bien constaté, est dû à M. Smitson, savant anglais, qui l'a reconnu accompagnant du plomb sulfuré. 3°. Le nickel natif. Gedie,en-nikkel de Maproth, haarkies de Werner, vulgairement pyrite Capillaire. M. Karsten le décrit de la manière suivante : la couleur tient le milieu entre le gris d'acier et le jaune de bronze; l'éclat qui_ est métallique , s'approche un peu die celui de
la soie 3 on ne l'a encore trouvé qu'en petits cristaux capillaires , très-déliés, qui, tantôt se croisent ou forment de petits bourrelets dans les
cavités de substances étrangères, à. Johann-. Georgenstadt et à Joachimstal en Bohême. On doit regarder comme un service rendu à la minéralogie par M. Klaproth, d'avoir fait connaître que la prétendue pyrite capillaire de
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Saxe, de Bohême et des environs de Salzbourg, est du nickel mêlé d'un peu, de cobalt et d'arattribue à la présence de ce sénic. M. le défaut de magnétisme qu'il , dernier métal a remarqué en présentant des filets de ce métal à une aiguille aimantée très-fusible. 4.. Cuivre dioptase. .Ku_pferschmaragd le Werner; dioptase de Klaproth. La quantité DO-
Cuivre dioptase.
table de cuivre retirée par M. Vauqueli , de cette substance rangée d'abord parmi le s substances terreuses , a fait présumer d epuis à M. Haüy, qu'elle ne serait pas déplac ée parmi les espèces du genre cuivre , auque plusieurs minéralogistes célèbres l'on rapp ortée ; mais ne connaissant point encore la véritable naturc de ce minerai, il a cru devoir conserver comme épithète le nom qu'il 1 u.i avait d'abord donné.
Cuivre 50. Cuivre phosphaté. Pbosphor-kupfrr de phosphaté.' Werner et Klaproth. Une couleur qui est vertnoirâtre à l'extérieur, le vert d'émeraude à l'intérieur, et le vert-pom me dans la raclure ; éclat qui tient le mil' eu entre le vitreux et le diamantin , soyeux a l'intérieur ; mie solubilité dans l'acide n' trique qui a lieu sans effervescence , une fusibilité à la simple flamme d'une bougie , suffisante pour réduire le minerai en un globule d'un gris métallique, etc. sont les principaux caractères de cette espèce
métallique. On l'a trouvée près de Rheinbreitenhach , dans le duché de Berg, présentant les variétés suivantes , cristallisé en petits cristaux
à faces \ curvilignes, qui paraissent être des rhom dides peu obtus , mamelonné fibreux, compacte. Les indices de formes observées par
finimmismm