Journal des Mines (1809, volume 26)
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PREPARATION DU BLANC DE KREMS
OU CARBONATE DE PLOMB.
appartient à M. le baron Le-371(am , ou bien que
comme une feuille de papier, et les ouvriers ayant le soin de rafraîchir la plaque avec de l'eau , peuvent facilement fondre plusieurs quintaux de plomb dans un jour. Les lames de
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celle qui se trouve à Vienne même. La ville de Krems étant moins connue des chimistes et des minéralogistes que la ville de Kremnitz en Basse-Hongrie , l'on a souvent, par
méprise, appelé cette préparation blanc de
Kremnitz , quoique dans cette dernière ville on n'ait jamais fait cette préparation.
Pour donner une idée complette de la méthode dont les Allemands se servent pour préparer le blanc de Krems , nous décrirons les diverses opérations qu'ils suivent dans leurs procédés.
Première opération. Le plomb dont on se sert dans toutes les fabriques de blanc de Krems , vient de Bleiberg, près de Willach , en Carinthie. Ce plomb est très-purs et ne paraît-pas contenir d'oxyde ferrugineux, chose très-essentielle pour la beauté du blanc : il est facile de juger combien la fabrique de Klagenfurt o. d'avantage sur les autres, ayant le plomb si à .portée. Le plomb est fondu dans des chaudières ordinaires, et coulé ensuite en lames d'une épaisseur différente suivant les fabriques. Pour faire ces lames, on verse le plomb fondu sur une plaque de tôle disposée an-dessus de la chaudière, et aussitôt que la surface du métal commence à se consolider, on incline un peu la plaque, le plomb' encore licelui qui quide retombe dans la chaudière, et s'est figé reste sur la plaque. On l'enlève ensuite
plomb varient quant à leurs proportions et quant à leur épaisseur ; dans certaines fabriques, elles offrent une demi-ligne d'épaisseur; dans d'autres à peine un quart de ligue: il y a des factures dans lesquelles une seule de ces manulames remplit la largeur de la caisse; dans d'autres, il en faut quatre. Il est essentiel de ne point lisser surface des lames de plomb, et il est évident, au contraire, qu'une surface raboteuse est plus aiséMent attaquée par la vapeur des acides qu'une surface unie qui présente moins de points de contact.
Seconde opération. Les lames une fois terminées, il convient de les disposer de manière qu'elles puissent être attaquées facilement par l'action des acides. A cet effet, on place ces lames en les doublant sur de petits morceaux de bois équarris, qui sent de la largeur des caisses dans lesquelles on. les dispose. Ces lames ainsi suspendues par leur milieu à-peu-près comme les feuillets d'un livre, sont placées avec les morceaux de boisl qui les soutiennent dans des caisses de bois. La grandeur de ces caisses
est à-peu-près égale dans les diverses manufactures, leur longueur ést environ de cinq pieds. à quatre pieds et demi, leur
largeur d'un pied à un pied deux polices , et leur hauteur de neuf à onze pouces. Ces caisses'
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