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Journal des Mines (1809, volume 26)

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PREPARATION DU BLANC DE KREMS

cependant, en historien exact, je dirai que

celle que j'ai mesurée avait neuf pieds de hauteur, sur quatre toises de largeur et cinq toises

de longueur. La chaleur iie doit guère s'éle-

ver qu'à 3o degrés, et On. 1 entretient ordinairement pendant une quinzaine de jours, et le plus souvent au bout de ce tems l'opération est terminée:. Si la chaleur est trop forte, les VaperitsE-étan t nombreuses; l'acide carbonique s'é-

chappe en grande partie , et le-Plemb étant moins attaqué par ces vapeurs, il en résulte que produit en carbonate de plomb est beaucoup moins considérab ie.

Quand l'opération a été bien conduite onobtient autant de carbonate de plomb qu'on avait employé de plomb avant l'opération ainsi ayant mis trois cents livres de p4mb-dans les caisses, on obtient trois cents livres de carbonate de plomb, et il reste encore, lorsqu'on -a entièrement secoué la croeite de carbonate de plomb, une certaine quantité de plomb qu'on

refend de nouveau, pour en forrner de nou-

velles lames. Le Mélanae b qu'on met: dans les:. _

Caisses pour fermer le carbonate -dé 'plomb,

ne Sert qu'une fois

,

et lorsque dans ce

Mélange on a mis , comme dans quelques fabriques, de la potasse, on vend le résidu aux chapeliers. Quatrième opération.

--Lorsqu'on juge qüe l'opération précédente est terminée ét 'que réS lames de pleiiib ont été

OU CARBONATE DE PLOMB.

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très- attaqiiées , on enlève les lames des caisses;

elles ont acquis pour lors une épaisSenr d'un quart de pouce, -et Même an-delà; tadis qu'au paravant elles n'avaient guère qeun. 4'u'art de ligne. On observe souVént nJeS bordk de 'ce.è

(pie lames, des cristank assez g-reg de l'acétate de plomb. Les lames enléVées des caisse, on les secoué fortement pour faire tomber la croûte de carbonaté. de ptokfib-qiii s'est

formée sur leurs surfàces , et ce carbonate de plomb est mis à part. Le carbonaté de plomb ainsi obtenu en frappant les lames , 'ekt mis dans

de grands cuviers ; et là, par lé meyeli des lavages, on le purifie le phis possible. Ainsi, quand par hasard il -y a quelques morceaux de plomb quirestent dans la orale, on là lave

pour séparer le plomb du carbonate dé plomb, et cela a encore l'avantage de séparer l'acétate de plomb qui peut y exister. La manière, dont on fait le lavage dti carbonate de plomb est très-simple , et elle est ana-

logue à un grand nombre de procédés de ce genre. On se sert, pour laver le carbenate de plomb, d'un grand cuvier en bois le plus ordinairement d'une forme carrée, et divisé en plusieurs compartimens dont le nombre varie de sept à neuf: ces compartimens sont égaux en.

capacité, mais inégaux en hauteur, de sel-te que le trop plein déverse dans le suivant. JMna , par exemple, si la première case est trop pleine, elle déverse dans la seconde, et ainsi de suite ; l'eau que Pori'Verse dans la première case passe successivement dans les autres et on a soin de

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