Journal des Mines (1809, volume 26)
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RISISTANCE QUE L'AIR.'PROUVE
etc.
machine soufflante, la trompe, ne peut porter l'air au-delà de 6o toises » (1).
OBSERVATIONS GÉOLOGIQUES, tz des Carrières de pierres calcaires compo-
(1) C'est sans doute ici une faute d'impression , ou du copiSte , et je crois qu'il faut lire 600 toises au lieu de 60. On sait, en effet, que les trompes ont été employées plusieurs fois pour conduire Pair à des distances même plus considérables. Délius rapporte que le vent d'une trompe a éteint sur-le-champ , à une distance de 600 toises , une des plus fortes lumières usitées dans les mines : et selon le Collége des Mines de Freyberg ('voyez Monnet, p. 159), nne trompe a porté l'air , à Marienberg , à :lao() toises de distance. A. B.
sées d'oolites et de débris de corps marins, faites dans le département dit Doubs. Par M. Gi R OD CHANTr,ANs:
NONSEULEMENT le S rochers à nu qui soutiennent les flancs des montagnes ou qui cou-
ronnent leurs cimes, n'ont pas une ténacité suffisante pour braver les injures de l'air; mais ceux même que la terre semble vouloir garantir de ces causes destructives, en les recouvrant de
couches plus ou moins épaisses, ne sont pas encore exempts de désorganisation. La nature ne se montre stationnaire dans aucun règne, atpuisqu'à peine un corps quelconque teint le plus haut degré de perfection dont il est susceptible, qu'on le voit décliner successivement et rendre ses élémens à la masse commune qui leur donne quelque forme nouvelle.
Il faut convenir, à la vérité, que si les chan0-emens de cette espèce s'opèrent rapidement
ans les animaux comme dans les végétaux, ils
sont en revanche d'une lenteur extrême dans la plupart des minéraux.
Dieu seul sait, en effet, combien de siècles il
a fallu pour durcir nos carrières qui n'étaient qu'un limon en sortant du sein des mers, et combien il en faut ensuite pour les désorgaH3