Journal des Mines (1809, volume 26)
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210 SUBSTANCES DES DEPART. DU MOR
priétés., une analogie singulière avec le pétro-; silex observé par le Célèbre Saussure à PisseV ach e ( Foi/a/Te dans; les Alpes , t. 2, S. 1057).
J'ai rapporté de cette superbe cascade des
échantillons presque. semblables ;à la rbche- pé-
trosiliceuse que j'ai trouvée sur la route entre Morlaix et Landernau : cette roche que malheureusement je ne pus examiner en place, est d.'autan tplus intéressante, qu'en e n'a. été trouvée
qu'en ce seul endroit par le savant naturaliste que je viens de citer, ainsi qu'il le dit(toin. 2 édit. in-4. pag.51o). J'ai trouvé dans les envirôns -de Nantes des frag,mens roulés de quartz, renfermant une quantité considérable d'amphibole noir en
masses formées de longs -filets parallèles et aciculaires réunis en faisceaux. Cette substance ne me paraît différer de l'a.ctinote Soyeux que par
un peu plus de dureté, et par les proportions du principe colorant qui est le fer dans des degrés d'oxydation très-voisins. J'ai trouvé aussi proche Mon taig,u , --département de la Vendée, d'assez gros morceaux non roulés d'un amphibole n oir en masses, formées de la réunion (l'une infinité de petites aiguilles
très-courtes, ayant un brillant .soyeux ; mais pour tous leurs autres caractères, semblables à. l'amphibole fibreux des environs de Nantes.. Celui -des environs de Montaigu parait former la partie dominante d'une roche noire coupée d'une multitude de filons de quartz blanc -oti jaune d'ocre, quelques morceaux sent composés d'amphibole fibreux pur. Cette roché fort intéressante d'un beau noir, et d'un aspect particulier, se laisse entamer aircbuteau , et est
DU FINISTERE ET DES CÔTES-DU-NrORD.
très-peu tenace ; sa.:..cassure générale est esquilleu se ; au premier aspect on pourrait lacon fon d re avec la tourmaline aciculaire, mais elle en diffère
beaucoup en ce qu'elle n'est pas électrique par la chaleur ; clurulfée; au chalumeau, elle donne
très-facilement un émail boursouflé gris, ou brun-fauve , l'un quand il a été fondu a la. flamme
blanche du chalumeau, et l'autre quand il a été fondu- à; la flamme bleue : dans l'un et l'autre cas, l'émail fait varier l'aiguille aimantée. Cet amphibole aciculaire chauffé avec le verre de borax, s'y dissout en lui donnant une couleur jaune plus foncée à chaud qu'à froid, ce qui provient de la grande quantité d'oxyde de fer qui probablement lui est combiné : le quartz associé à cette substance m'a paru quelquefois légèrement fétide. A Brest, on donne le nom,. de kersanton à' Éersantoii une belle roche grise tirant plus ou moins surCs"dvile noir, et parsemée de points brillons : elle se Er'est. laisse entamer au couteau, et ne fait point feu au briquet. M. Cambry, , qui la cite souvent dans son Voyage dans 1e,département da Finistire , dit qu'on en trouve une carrière de qua+
lité très-fine et susceptible d'un beau :poli,
près de Kerfi.ssiec, à un quart de lieue de &uni..
Pol. Il dit aussi qu'on en trouve une.; ;espèce dans la lande de Plondaniel. J'ai cependapt.pris des informations à cet égard de plusieurs médecins et d'ouvriers instruits de Brest, .de ;Quint, per.et de Morlaix, sans pouvoir obtenir de rex).seignemens sur le gisement de cette belle roche que je n'ai pas vue en place ; et même M. de Caffarelli, préfet maritime de Brest, Savantaussi
instruit que militaire distingué, m'a dit que les
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