Journal des Mines (1809, volume 26)
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SUR LE MONT 13,IEZIN.
scorifiées inférieures et supérieures. L'intérieur de ces con-, rans ne présente que des laves littoïdes , depuis le porphyre basaltique jusqu'au porphyre à base de feldspath compacte,
terreux ou grenu à grains très-fins les trois variétés de base feld-pathique se rencontrent souvent dans le même courant , et offrent aussi le passage de trois prétendues espèces , la domi te , la base du graustein et le kleingstein. Les laves modernes sont peu n.unbreuses au Mezin, toutes
sont formées de basalte porphyrique à beaux cristaux de péridot et de pyroxène, mêlé de nuds de péridot granuleux. On retrouve les mêmes noeuds et les mêmes cristaux dans les scories qui composent les cratères d'où. ces laves sont sorties. Les courans modernes s'étant presque tous écoulés dans des vallées étroites et profondes, les torrens ont repris leur lit en creusant dans la lave un énorme sillon : il en résulte des coupes admirables, soit par leur élévation, puisqu'elles ont 'quelquefois jusqu'à zoo pieds , soit par la régularité et les dimensions des prismes de basalte , soit par leur étendue, car elles se prolongent souvent des lieues entières. Ces magnifiques rideaux sont garnis de scories par en haut et par en bas. La décomposition des scories inférieures donné lieu , dans de certains à un phénomène curieux. Le tuf ( vacke ) quiendroits' en résulte, se mêle avec le limon fluviatile ou le sable que la lave avait recouvert, et ces endroits-là offrent un passage dans le genre de ceux que M. Werner admet : celui du sable ou de l'argile au basalte!! ! Les colonnades basaltiques modernes du Mezin sont , à. coup sisir, , les plus belles qui aient encore
été obseivées quelque part que ce soit. Honneur à M. de Fanas qui , le premi-r , a essayé de les faire connaitre! Tout le système du Mezin repose sur un nouveau genre de granite, dans lequel' la pinite entre pour un vingtième un dixième et même un tiers. Cette roche occui,e un espace de plus de 250 lieues carrées, et se prolonge jusque dans le
ci-devant Forêt, où elle sert de matrice à cette substance qu'on avait prise pour de l'émeraude, et qui n'est que la piel
etiie translucide : je m'en suis assuré sur les lieux.
ge.inace......ereaznommemenema,...
JOURNAL DES MINES. N°. i54. OCTOBRE 1809.
MÉMOIRE SUR les Usines employées à la fizhrication du fer clans le de'partenzent du Cher. Par M. DE BARRAL , Général, Préfet de ce département.
LE département du Cher étant singulièrement
propre à la végétation des bois de bonne essence,
et présentant dans plusieurs de ses parties de grandes étendues de terres riches en. minerai conçoit que de fer de la meilleure qualité, les plus anciens habitans de cette contrée ont dû s'occuper de la fabrication de ce métal de première nécessité, et ce fait est attesté par Bu-
filins , par Strabon , et notamment par JulesCésar , qui dit, liv. 7, chap. 22, en parlant de la vigoureuse -résistance que lui opposèrent les Berruyers, lorsqu'il faisait le siége de Bourges: Aggeremeuniezzlis subtrahebant,eo scientius., qzzod apud eos magnae sunt ferrariae , or/me bcrenus euniculorum notum atque usita tum». Ainsi donc, long-tems avant la conquête
des Gaules, les Berruyers eXploitaient leurs ro lunze 26.