Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1809, volume 26)

250 USINES 'EMPLOYÉES A LA FADRICAT. DU' FER

a toujours excédé dé beaucoup les besoins du c h au fi age ».

J'ai déjà dit que dans le Cher, il ne faut pas argumenter, quant au bois, du toms passé au toms présent : au surplus les bois impériaux et communaux sont loin d'y suffire art chauffage , ces der-

niers sont presque de nulle valeur (si l'on n'en excepte quelques parties qui ne s'étant pas trouvées détruites jusque dans leurs racines, viennent d'être recepées par les soins de M. le Con-

servateur ) ; et la majeure partie des bois de l'Empire n'est pas à portée d'être vendue pour le chauffage. .

6'. Observation. cc. On n'a pas voulu voir pie les

forges ne peuvent soutenir la concurrence des villes ; que le prix même modéré pour celles» ci était ruineux pour celles-là

Cette observation est encore loin d'être applicable au Cher, l'on y voit les usines de Vierzon, venir s'approvisionner dans la forêt d'Allogny,, çonsacrée de tout tems au chauffage de Bourges; celle de Bigny, acheter dans les bois de Meillant les conpes destinées pour le chauffage de Sain t-Amand ; celle de Forge-Neuve ,dis-

puter annuellement au chauffa.ge d'Issoudun les coupes: des forêts de Chezal - Benoist , de Choeurs et de Malyese ; enfin, les coupes considérables qui se font sur la rive gauche de l'Allier sont ,.depuis.la révolution, enlevées, par les charbonniers de Paris, aux nombreuses usines de la vallée de l'Aubois, et depuis trois ans , les

marchands de bois de cette ville viennent s'y approvisionner. Maintenant arrêtons-nous un moment sur le genre de vie des muletiers dont nous avons

DANS LE lATARTEIVIENT DU CHER.

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parlé plus haut , et plaçons en même-tems ils font

quelques détails sur la manière dont d'abord subsister leurs animaux. Il sembleraitles transque dans un pa-ys de plaine , tous il y au; ports devraient se faire par charrettes frais de vonéconomie sur les rait une grande charbons : les lure , et moins de déchet sur les à peu de maîtres de forge pourraient entretenir, usines, frais, les chemins qui conduisent à leurs qui re- en y faisant transporter, par les voitures dont les alentours tournent à vide, les laitiers encombrés ; alors ils de leurs établissernens sont tenir quelpourraient trouver de l'avantage à le reste des ques voitures pour leur compte, et fermiers des environs transports se ferait parles l'agriculture

mais la

dans les tems morts pour du minerai presque totalité du charbon et de chevaux, se et transporte à dos de mulets ou voici pourquoi ce mode est préféré. argent Lorsqu'un homme qui a quelqueil achète, comptant se voue à l'état de muletier,

selon sesfacultés, 1.2 ou 24 ou 56mules ou chevaux l'autre,

qui peuvent lui revenir, l'un portant et sacs à battines à 200 francs, y compris leurs contenir le minerai ; charbon ou sachettes pour de ces animène une douzaine chaque homme muletier en a 36, maux; ainsi donc, si le maître pour, avec il engage deux compagnons eu gars, pâturerle troului, charger, conduire et faired'autres qui sont peau : cette brigade se joint à elles travaildéjà en activité ; et de compagnie, se présente lent successivement, et suivant qu'ilCher, de la les usines. .du de l'ouvrage pour salaires donNièvre ou de l'Indre : quant aux de -vivre, nés à ces muletiers et à leur manière