Journal des Mines (1809, volume 26)
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352 USINES EMPLOYES A LA PABRICAT. DUPER
que M. Chailloux , propriétaire, envoie dans la Nièvre, pour y être converties en fer dans ses belles forges de Sauvages. Le propriétaire possède la moite des bois nécessaires pour sa consommation.
Le Jburneau de Salles a été établi en 1785 (commune et canton de la Guerche), au-dessous. de l'un. des neuf étangs dont il vient d'être parlé
il appartient à madame de Ligondes , et elle l'afferme à M. Chailloux , qui donne aux 80o milliers de fontes qu'il en retire, la même destination qu'à celles du Chautay. La propriétaire ne possède que la 20e. partie des bois nécessaires à sa consommation. Le fourneau de Feularde a été établi en 165o commune de Minetou-Couture (canton de Nérondes) par les moines de Fontmori,9,-ny, à 4 kilomètres au-dessous de celui du Chautay sur un
ruisseau qui après avoir traversé cinq étangs, fait mouvoir cette usine, se jette dans l'Aubois: elle appartient aujourd'hui à M. Leva.cher du Souzel , et est tenue en ferme par M. Robert,
qui emploie dans la fonderie de Nevers les 800 milliers de Tontes qu'il en retire. Le propriétaire possède la moitié des bois nécessaires pour sa consommation. Le fintrnecut de Torterou établi en i6o4 (dans la commune de Patinges , 30 arrondissement), à 2 kilomètres au-dessus de l'embouchure de PA-ubois dans la Loire, appartient à M. Deschamps il rend environ 900 gtilliers de fontes, qui
DANS LE DÉPARTEMENT DU CHER..
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'qui jointes à celles qui sont tirées du fourneau
de Précy, sont converties dans ces forges, en 800 . milliers de fers de différentes dimensions, d'après les demandes qui sont faites par les marchands de Saumur, 'fours, Blois et Angers. De cet établissement dépendent les forges du Fournay et d'Aubigny, dont la première est située dans la commune de Saint-Germain-surl'Aubois , et la seconde, dans celle de Marseille , canton de Sancergues : le .propriétaire possède en propre la moitié des beis nécessaires à sa Consommation.
Le transport des matières qui-ementent les . 7 fourneaux et les 5 forgés de l'Ouest du département, se fait difficilement, à cause du mauvais état des chemins. Celles de ces usines qui sont lès plus éloignées de l'Allier et de la Loire, n'en sont cependant pas à plus de huit à dix kilomètres, et
une grande partie des forêts qui les alimentaient exclusivement son t placées entre ces usines et ces rivières; mais depuis dix ou douze ans les marchands de Paris sont venuss'approvisionner
de charbon, et depuis deux ans, leur exemple a été suivi par les Marchands de bois de corde,
ce qui fait élever dans cette contrée le prix des bois, hors de toute règle et mesure, au grand détriment des maîtres de. forges qui ne pouvant
prévoir ces hausses et ces baisses, se trouvent quelquefois exposés à travailler avec perte aussi plusieurs d'entr'eux ont rallenti leurs fa-. brications,, et l'onpeut prévoir qu'ils ne pourront pas long- tems soutenir la concurrence avec Paris, ou que si l'enchérissement des fers Volume 26.
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