Journal des Mines (1809, volume 26)
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364 SUBSTANCES DES DÉPART. DU MORBIHAN,
sentent sous beaucoup de textures et de couleurs différentes. 2'. L'état de division plus ou moins grand où elles ont été tenues par un dissolvant quelconque a donné lieu d'abord aux -cristaux de feldspath et d'amphibole, ensuite au feldspath et à l'amphibole lamellaire, après
cela au feldspath saccardide et au trapp , et enfin au pétrosilex et à la cornéenne ou amphibole compacte. 3°. Il y a une suite de dégradation insensible entre toutes les textures et couleurs différentes des diverses roches feld-
spathiques ou amphiboliques. 4.. Les roches
peuvent être formées du mélange en toutes pro-
portions des diverses variétés de feldspath et d'amphibole , soit qu'elles 'aient la même texture ou des textures différentes. 5°. La texture
d'un fragment de roches ne peut donner
que de faibles présomptions sur son origine. 6°. La base des roches n'est pas toujours intimement homogène , et ne peut souvent être
rapportée aux types minéralogiques que comme
substance intermédiaire et variable, tellement que sa meilleure place est alors entre les types qui ont concouru à sa formation plus ou moins voisine de chacun d'eux, en raison de la quan-
tité pour laquelle ils y ont concouru. 7°. Les noms des granite et porphyre doivent être bannis des classifications, et ne peuvent être admis que
dans les descriptions. 80. On doit considérer chaque type minéralogique .bien déterminé comme un chef de, famille autour duquel se réunissent une infinité de substances intermédiairesqui y ont plus ou moins d'affinité ,- et qui se rapprochent en raison inversé d'une ou plusieurs autres familles. 9°- Enfin le type réel
DU FINISTi2.RE ET DES CÔTES-DU-NORD.
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de chaque famille ne peut être qu'une substance d'une pureté hypothétique , à laquelle on don-
nera l'analyse et les caractères qui seront les
plus constans dans les minéraux qui paraîtront devoir faire les chefs de chaque famille. Je me propose d'appliquer par la suite à tous les minéraux connus la classification dont je viens de tracer les bases ; je ne inc cache point les difficultés nombreuses qui doivent se ren-
contrer dans un travail aussi long, et que j'ai
déjà commencé ; mais je suis soutenu-par l'espoir de pouvoir jeter du jour sur l'étude de la branche de l'histoire naturelle la plus utile à la prospérité des empires, et par le désir de présenter les minéraux dans l'ordre le plus approchant de leur nature intime, et par conséquent le moins éloigné de l'ordre naturel que les botanistes et les zoologistes modernes ont
déjà introduit avec tant de succès dans les
autres règnes de la nature. Pinkerton , dans son esquisse d'une nouvelle classification de minéralogie;, a essayé déjà une marche approchant de celle que je me propose ;
mais outre qu'il ne l'a tracée que très-légèrement, elle ne se rapproche pas plus d'une .classi-
fication purement chimique, que d'une classification minéralogique, et part de bases très-
différentes de celles que je me propose de suivre. r
Des roches micacées de la Basse-Bretagne. LES roches dans lesquelles le mica domine des roche ou paraît dominer sont assez abondantes dans dans les_ en quelles le les environs de Vannes la Basse-Bretaane b 7 mica domine..