Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1809, volume 26)

382 SUBSTANCES DES D&PART. DU MORBIHAN",

tion , devient luisante et d'un gris-noir métallique avec des reflets bruns ; elle est alors assez dure pour rayer le verre, mais elle se broye facilement. Cette scorie noire, chauffée avec un peu de

borax, donne très-facilement un verre noir

opaque et bien globuleux, qui est encore légèrement attirable dans sa cassure ; chauffée avec

un peu plus de borax, le verre devient brun et demi-transparent dans les fragmens minces,

et noir et opaque dans ceux épais

alors il

n'est plus attira ble à l'aimant. En ajoutant encore plus de borax, on obtient un verre caris, parent, de couleur vert-bouteille ; et enfin, avec beaucoup de borax, on obtient un verre

couleur de chrisolite ou même de topaze de Saxe. On voit donc que l'ensemble des principes composant du fer grenatique .micacé est soluble à l'aide de la chaleur dans le verre de

borax, qui en toute proportion peut s'y unir

Rapports

et donner toujours un verre bien fondu, mais

plus ou moins coloré et plus ou moins transparent en raison de sa proportion. Les grenats que je viens de décrire me pa-

desgrenats raissent sa rapprocher beaucoup, quand ils ne du Cap Cousont pas décom posés, du grenat oriental analysé ze à ceux Précéd,empar Klaproth (Illémoire , traductiofran,caise , .1nent °écrits.

DU FINIST1RE ET DES CÔTES-DU-NORD.

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cette même substance et la mine de manganèse granatiforme ( tom. 2, pa :. 83); l'un et l'autre paraissent susceptible de décomposition et sont très-cassantes , et d'ailleurs l'apparence d'un morceau de la substance d'Achaffenbourg que je présume être l'aplôme , et que le professeur

Dcellinger de Wurtzbourg a eu la bonté de m'envoyer, est presque semblable aux grenats les moins décomposés du Cap Couze. Je crois donc que le grenat du Cap Gonze non décomposé, pourrait autant mériter le nom , que celui analysé de mine de fer ,,ranatiforme b -

par Klaproth mérite le nom de manganèse granatiforme. Il me paraît cependant impossible de les confondre , les rapports qu'ils ont entre eux ne suffisent pas pour les réunir : ces substances diffèrent par plusieurs autres caractères, et sur-tout parce qu'elles se compor-

tent différemment quand on les chauffe au chalumeau avec le phosphate de soude et avec le nitre, et paraissent d'aillçurs avoir des formes primitives différentes et probablement des pro-portions élémentaires très-éloignées. Le grenat du Cap Couze a beaucoup de ra 1)port avec quelques-uns des grenats décrits ir Deborn dans son Catalogue ,tom. 1, où il remai que, pag. f48, que les grenats opaques sont at-

tom. 1 , pag, 409) : la grande quantité de fer

tirables à l'aimant, et où il attribue au fer la fusibilité de ceux mêmes qui sont transpa-

logie de plus, et peut-être le grenat du Cap

rens.

pas trouver aussi une grande ressemblance entre

fond sans bouillonnement, et donne une frite plus ou moins poreuse ; mais à un feu plus g. violent, il se change en émail noirâtre ou ver-

trouvée par cet excellent chimiste est une ana-

Couze ne diffère-il da grenat oriental que par une quantité encore plus grande de ce principe .constituant, et par un commencement de décomposition ; il est cependant impossible de ne

Ce même naturaliste dit aussi (page 149), cc que le grenat exposé à un feu médiocre, se