Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1809, volume 26)

NOUVELLE MACHINE

D'EXTEACTION.

et même par la suite, lorsque les moyens d'épuisement auront mis la mine à découvert sur

comme d'une bure rectangulaire, et la société de Védrin ayant, d'après ma demande, -fait venir un moulin de Charleroi, je résolus de diviser le .tambour en 2 parties (a h et c d), de placer une corde sur chacunes d'elles, et de disposer la machine de manière que l'une des divisions du tambour (c et) fût à plomb sur l'une des fosses (M), tandis que l'autre division (a b) correspondrait à la seconde fosse (N) par une poulie de renvoi (e). Il ne s'agissait plus que de trouver un moyen

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une plus grande hauteur, il n'y aura peutêtre qu'un seul endroit (Celui que j'ai indiqué

dans mon rapport,à M. le Préfet, sur Védrin) où cette machine pourra être placée avec avantage. Cependant l'extraction par les petites fosses

ne suivait pas quelquefois les travaux inté-

rieurs, en sorte qu'il était à désirer que l'on pût trouver un moyen, en quelque sorte intermédiaire ,entre les machines à molettes et les tours à un seul panier. Il est depuis long - tems en usage à Charleroi et dans les environs, lorsque les extractions de houille n'ont pas lieu à une trop grande profondeur, de se servir de treuils à tambour et à engre-

nage, que l'on appelle des moulins. Sur le tambour s'enveloppe une corde attachée par ses bouts,à des tonnes dont l'une monte pendant que l'autre descend. Ces machines tirent beaucoup ; elles sont placées sur des bures rectangulaires. Mais de pareils bures auraient coûté beaucoup à Védrin ; comme la gangue du filon est une terre ochreuse sans consistance , il aurait fallu boiser ces bures sur toute leur hauteur avec des cadres placés de mètre en mètre, et établir par derrière une garniture complète

d e planches , c'est-à- dire , dépenser vingt fois environ autant que pour un système de deux fosses

accouplées ce qui eût été d'autant moins proposable, que les centres d'exploitation sont maintenant dans le cas de changer souvent de place. Dans cet état de choses, je pensai, qu'à l'aide de la machine représentéeltg' 1 et 2, (pl. VII) , je pourrais tirer parti de deux fosses accouplées

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de faire suivre à la poulie (e) le, mouvement de la

corde sur la seconde division du tambour. On

en fût venu aisément à bout, en montant la poulie sur un châssis vertical et en faisant décrire an châssis , à l'aide d'un mécanisme tiré de l'un des tourb,illons du tambour, une ligne exactement parallèle et égale à l'avancement de la corde sur le tambour, .et dans les diffe rens sens où elle y chemine. Mais ce procédé eût été assujétissant dans la pratique ; c'est pourquoi j'ai préféré de lui en substituer un autre beaucoup plus simple , et qui atteint, en quelque sorte, au même but. En effet, si l'on place la poulie (e) sur une potence mobile (f) autour d'un pivot (,g) dans sa partie inférieure , et d'un collet (h) dans sa partie supérieure, il est facile de voir que dans le mouvement de la corde sur le tambour, la poulie et la corde se: placeront toujours dans des plans verticaux passant par les centres de rotation dela potence; ensorte que cette poulie, et par suite, tous les points de la partie verticale de la corde décriront un arc de cercle qui

aura en son milieu pour tangente, une liane Bb